GDF Suez réfléchit à une alternative à l'usine flottante de GNL

Le groupe énergétique GDF Suez a annoncé jeudi 19 juin qu'il réfléchissait à des alternatives à son projet géant d'usine flottante de liquéfaction de gaz au large de l'Australie, pour lequel l'ingénieriste français Technip était en lice.
GDF Suez et son partenaire australien Santos "étudient des solutions alternatives à la liquéfaction flottante pour le projet Bonaparte LNG en Australie". Parmi les options envisagées figurent la construction d'un gazoduc sous-marin jusqu'à la ville australienne de Darwin, où existe déjà une usine de liquéfaction de gaz, dont Santos est actionnaire minoritaire. En septembre, GDF Suez avait déjà retardé d'un an sa décision finale d'investissement et de mise en service potentielle de Bonaparte, ambitieux projet de production de gaz naturel liquéfié au large de l'Australie. Il avait alors indiqué viser, respectivement, 2015 et 2019.
Le projet d'usine flottante, d'une capacité de liquéfaction de 2 millions de tonnes de gaz naturel par an, devait servir à GDF Suez pour développer ses livraisons aux marchés asiatiques. GDF Suez et Santos veulent traiter en mer le gaz extrait de trois gisements offshore (Petrel, Tern et Frigate), situés à environ 170 km de la côte Nord de l'Australie. Ce gaz doit être rendu liquide pour réduire son volume et permettre son transport. Le coût de ce projet pharaonique n'a jamais été rendu public. Il devait être supporté par une coentreprise détenue à 60 % par GDF Suez (opérateur) et à 40 % par Santos.
Plusieurs autres projets de plateformes de liquéfaction flottantes sont en construction ou à l'étude en Australie, dont le pionnier, Prelude, mené par Shell, ou Ichthys, un chantier colossal auquel Total participe. En permettant d'exploiter des gisements jusqu'ici inutilisables, ces usines de GNL flottantes sont une rupture majeure pour le secteur gazier, et peuvent faire de l'Australie un acteur majeur sur le marché du GNL. Mais les coûts et les prouesses techniques qu'elles représentent sont énormes. Le groupe français d'ingénierie Technip, qui est déjà impliqué dans des projets d'usines de liquéfaction flottantes, était en lice pour le projet Bonaparte, face à son concurrent américain KBR.

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