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Deux émissaires de GEM Group ont visité mardi 7 février la raffinerie et rencontré la direction locale et l'intersyndicale. "GEM Group se dit prêt à recapitaliser l'ensemble du groupe à hauteur de 1,2 milliard d'euros et à apporter du brut pour faire fonctionner les raffineries", a indiqué Yvon Scornet, porte-parole de l'intersyndicale. Selon ce syndicaliste, GEM Group se positionne comme investisseur avec l'appui de banques européennes et s'adosserait à un pétrolier pour relancer les cinq raffineries situées à Petit-Couronne, Anvers, Cressier, Coryton et Ingolstadt. Yvon Scornet assure avoir eu "une discussion franche et constructive" avec les émissaires tout en disant attendre de voir "les tenants et aboutissants" de l'offre de ce groupe. "Plus il y aura de propositions de reprise mieux cela vaudra pour nous", a-t-il ajouté.
Deux autres candidats à la reprise du groupe suisse Petroplus, en faillite depuis fin janvier, se sont déjà mis sur les rangs, les groupes d'investissements Klesch et Goldmith. Le premier s'est dit intéressé par les raffineries de Petit-Couronne, Coryton et Ingolstadt tandis que le second a marqué des signes d'intérêt pour les cinq sites.
Deux autres candidats à la reprise du groupe suisse Petroplus, en faillite depuis fin janvier, se sont déjà mis sur les rangs, les groupes d'investissements Klesch et Goldmith. Le premier s'est dit intéressé par les raffineries de Petit-Couronne, Coryton et Ingolstadt tandis que le second a marqué des signes d'intérêt pour les cinq sites.