Courte distance, longue distance… Christine Rosso, nommée il y a quelques mois par Hervé Martel à la direction du Développement du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), "voit grand". L'établissement portuaire a des projets d'ouverture de lignes visant à mieux desservir l'hinterland. Mais la responsable portuaire ne présentera les premiers qu'à "la fin de l'année".
"En longue distance, notre cible : c'est l'Allemagne, revoir notre positionnement sur la Suisse, l'Est de la France et le Nord de l'Europe", explique-t-elle, soulignant que l'hinterland du port phocéen doit avoir un rayonnement européen car nous avons des compétences en matière ferroviaire et fluviale. Et d'ajouter : "On est capables d'aller en Allemagne, en Espagne, en Italie".
Tordant le cou aux idées reçues, elle affirme : "Dans le fer, on a doublé les volumes à Fos entre 2014 et 2018 puisqu'ils ont progressé de 66 %. Le transport combiné est monté en puissance".
Selon les statistiques du GPMM, les bassins Est du port phocéen sont desservis par deux entreprises ferroviaires, avec 2.167 circulations par an (allers ou retours). De leur côté, les bassins Ouest (Fos) sont reliés à l'hinterland par sept entreprises ferroviaires. Le nombre de circulations annuelles s'élève à 5.546. "Le tonnage global transporté par voie ferrée a atteint 7,5 Mt en 2018", indique Christine Rosso.
"La virgule va améliorer la circulation entre Eurofos et Seayard"
Au-delà de certains projets qui seront révélés un mois avant le vote du nouveau plan stratégique (janvier 2020), des aménagements ou rénovations de voies ferrées sont prévus, ajoute-t-elle. D'autre part, la "virgule" de Fos permettra, selon la responsable portuaire, "d'améliorer la circulation des trains entre les opérateurs de terminaux Eurofos et Seayard". Des travaux qui seront achevés à la fin du premier semestre 2021.
Tordant le cou aux idées reçues, elle affirme : "Dans le fer, on a doublé les volumes à Fos entre 2014 et 2018 puisqu'ils ont progressé de 66 %. Le transport combiné est monté en puissance".
Selon les statistiques du GPMM, les bassins Est du port phocéen sont desservis par deux entreprises ferroviaires, avec 2.167 circulations par an (allers ou retours). De leur côté, les bassins Ouest (Fos) sont reliés à l'hinterland par sept entreprises ferroviaires. Le nombre de circulations annuelles s'élève à 5.546. "Le tonnage global transporté par voie ferrée a atteint 7,5 Mt en 2018", indique Christine Rosso.
"La virgule va améliorer la circulation entre Eurofos et Seayard"
Au-delà de certains projets qui seront révélés un mois avant le vote du nouveau plan stratégique (janvier 2020), des aménagements ou rénovations de voies ferrées sont prévus, ajoute-t-elle. D'autre part, la "virgule" de Fos permettra, selon la responsable portuaire, "d'améliorer la circulation des trains entre les opérateurs de terminaux Eurofos et Seayard". Des travaux qui seront achevés à la fin du premier semestre 2021.
"L'hinterland du port doit avoir un rayonnement européen"
Quant aux liaisons ferroviaires de courte distance, qui restent les plus difficiles à mettre en œuvre eu égard à la féroce concurrence de la route, elle évoque celle reliant Fos à Vergèze (l'usine Perrier du groupe Nestlé). Une liaison qui continue d'être opérée avec cinq trains par semaine un an après avoir été créée. Des projets de courte distance se trouveraient également dans les cartons du GPMM.
Autre mode permettant de réduire les émissions de CO2, le transport fluvial n'est pas oublié pour autant par Christine Rosso. Elle explique qu'il existe "une ambition des acteurs au travers du groupement Medlink Ports pour trouver des conteneurs et d'autres marchandises diverses". À ses yeux, "la rotule favorisera la voie d'eau et assurera la fluidité".