GPMR : les céréales toujours en vedette

Le trafic global du Grand Port maritime de Rouen (GPMR) continue de surfer sur son point fort historique et son leadership européen de la spécialité, les exportations de céréales. À une campagne 2014-2015 atypique mais finalement excellente succède une récolte fortement porteuse d’espoirs. Pour les autres trafics, l’heure est plutôt à la stabilité voire aux impacts négatifs d’une conjoncture économique toujours défavorable.
«À la fin du mois d’août, notre trafic global progressait de 1,5 %. Mi-septembre, la hausse se situait à + 3,8 %», se réjouit Nicolas Occis, directeur général du GPMR et présidence en exercice du GIE Haropa Ports de Paris Seine Normandie où c’est devenu un «arrache-cœur» de divulguer des chiffres port par port. «Les trois ports font système et participent à une démarche globale dans une logique d’axe Seine. Des chiffres globaux ont davantage de sens», martèle Antoine Berbain, directeur délégué d’Haropa. En insistant un peu, on parvient à obtenir qu’après huit mois, le trafic global du GPMR s’établit à 14,91 millions de tonnes, avec effectivement une hausse de 1,5 % pendant qu’Haropa totalise 61,1 millions de tonnes pour ses trafics maritimes (+ 3,6 %). À Rouen, ce bon résultat est effectivement tiré par les vracs solides (+ 2,9 %) et surtout les céréales dont les sorties atteignent 5,68 millions de tonnes à la fin août contre 4,8 millions à la même époque l’an dernier, soit un bond de 16,4 %. «La campagne précédente vient de s’achever à 7,6 millions de tonnes en année mobile, un excellent résultat, le deuxième sur les quinze dernières années. Elle était pourtant plutôt mal engagée avec une mauvaise qualité meunière pour nos clients habituels du Maghreb. Mais tout s’est inversé au début de l’année pour plusieurs raisons : la baisse de l’euro, des taux de fret plus bas, les restrictions sur les exportations russes, sans oublier le savoir-faire et la réactivité des opérateurs. Nous avons exporté du blé de qualité fourragère vers l’Égypte et l’Asie ou encore de l’orge vers la Chine. Au final, ces performances nous confortent dans les objectifs fixés dans notre projet stratégique», rappelle Nicolas Occis. Pour le reste des vracs solides, la tendance est moins favorable. Très impactés par une crise tenace du BTP, les trafics de matériaux de construction sur lesquels le port fonde de gros espoirs accuse un retard de 43,9 % sur l’an dernier à 495.000 tonnes.

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