C’est un sujet sempiternel, générateur d’un joli spectacle certes, mais aussi de fortes perturbations routières : par où faire passer les énormes turbines à gaz de l’usine General Electric de Belfort pour leur faire rejoindre le Rhin, avant leur envoi dans le monde entier à partir de la mer du Nord ? Or il va devenir plus récurrent. Du stade pré-série, l’usine passe à présent à une cadence de deux turbines "9HA" par mois. Leur dimension (elles pèsent près de 400 tonnes) requiert des convois - très - exceptionnels : 110 mètres de long pour un attelage de six remorques, camions tracteurs et camions pousseurs. L’augmentation de leur fréquence complique de plus en plus la solution actuelle du pré-acheminement sur plus de 150 km vers le port de Strasbourg pour chargement sur barge.
Pré-acheminer en moins de cinq jours
L’industriel, l’État et les collectivités locales ont par conséquent signé la semaine dernière une "déclaration d’intention" pour "optimiser" la solution de transport, à l’occasion de la confirmation de l’ancrage belfortain de GE où il va construire de nouveaux bâtiments et prolonger de dix-huit ans son bail. "L’objectif consiste à permettre aux turbines 9HA de rejoindre un port rhénan en moins de cinq jours" (contre une semaine au moins pour l’option Strasbourg), précisent les signataires.
Pré-acheminer en moins de cinq jours
L’industriel, l’État et les collectivités locales ont par conséquent signé la semaine dernière une "déclaration d’intention" pour "optimiser" la solution de transport, à l’occasion de la confirmation de l’ancrage belfortain de GE où il va construire de nouveaux bâtiments et prolonger de dix-huit ans son bail. "L’objectif consiste à permettre aux turbines 9HA de rejoindre un port rhénan en moins de cinq jours" (contre une semaine au moins pour l’option Strasbourg), précisent les signataires.
"Deux options sont envisagées : Ottmarsheim ou Neuf-Brisach"
Deux options sont envisagées : Ottmarsheim (port de Mulhouse) ou Neuf-Brisach (port de Colmar). En attendant, de nouveaux travaux d’aménagement seront lancés le long de l’itinéraire vers Strasbourg qui avait déjà mobilisé 700.000 euros il y a quatre ans.
Tout l’enjeu d’une alternative réussie réside dans le choix des équipements. Ottmarsheim et Neuf-Brisach sont dépourvus d’un portique colis lourd dont l’unique exemplaire alsacien se trouve à Strasbourg. Or il semble difficile de se passer d’un tel investissement pour ne miser que sur le levage classique, à présent que la production de turbines géantes monte en puissance.