
© GEODIS
Lancé à Paris en septembre dernier, Distripolis se décline une première fois en région à Strasbourg, avant Lille, Toulouse, Bordeaux et Versailles qui figurent également au programme 2012. À terme, Geodis vise une trentaine de villes : grandes agglomérations et villes moyennes très urbaines.
Bases logistiques urbaines écologiques
À Strasbourg, la mise en route s’effectue en trois temps. Au démarrage en février, les flux de marchandises venant de l’extérieur partiront vers le centre-ville via la zone portuaire, sur le terrain où Geodis exploite un entrepôt classique de 10.000 m2. D’ici 2014 puis d’ici 2015, cette plate-forme de regroupement sera relayée par deux à trois «bases logistiques urbaines écologiques» très proches de l’hyper-centre. Les camions venus de la plate-forme s’arrêteront dans ces bases pour qu’elles livrent les petites marchandises multiclients (colis et palettes de moins de 200 kg) au moyen de neuf camionnettes électriques et cinq vélos triporteurs à assistance électrique. Une première flotte de quatre VUL électriques est mise en circulation ces prochaines semaines.
«En 2015, nous souhaitons basculer l’intégralité de nos livraisons de ce type vers ce mode, soit 600 à 700 contrats de transports quotidiens représentant quelque 3.000 colis», expose Christophe Duvernois, responsable du projet chez Geodis. Les camions classiques continueront à effectuer directement les grosses livraisons à partir du port.
On peut estimer à 6 % la part que représenterait alors Distripolis dans la circulation de marchandises à Strasbourg, compte tenu du poids des transports pour compte propre (qui ne sont pas concernés) et de la part de marché locale de Geodis dans la messagerie.
La diminution du nombre de camions, de leurs kilomètres parcourus et l’adaptation aux normes Euro 5 puis Euro 6 diminueraient les émissions de CO2 de 113 tonnes par an, selon Geodis.
Bases logistiques urbaines écologiques
À Strasbourg, la mise en route s’effectue en trois temps. Au démarrage en février, les flux de marchandises venant de l’extérieur partiront vers le centre-ville via la zone portuaire, sur le terrain où Geodis exploite un entrepôt classique de 10.000 m2. D’ici 2014 puis d’ici 2015, cette plate-forme de regroupement sera relayée par deux à trois «bases logistiques urbaines écologiques» très proches de l’hyper-centre. Les camions venus de la plate-forme s’arrêteront dans ces bases pour qu’elles livrent les petites marchandises multiclients (colis et palettes de moins de 200 kg) au moyen de neuf camionnettes électriques et cinq vélos triporteurs à assistance électrique. Une première flotte de quatre VUL électriques est mise en circulation ces prochaines semaines.
«En 2015, nous souhaitons basculer l’intégralité de nos livraisons de ce type vers ce mode, soit 600 à 700 contrats de transports quotidiens représentant quelque 3.000 colis», expose Christophe Duvernois, responsable du projet chez Geodis. Les camions classiques continueront à effectuer directement les grosses livraisons à partir du port.
On peut estimer à 6 % la part que représenterait alors Distripolis dans la circulation de marchandises à Strasbourg, compte tenu du poids des transports pour compte propre (qui ne sont pas concernés) et de la part de marché locale de Geodis dans la messagerie.
La diminution du nombre de camions, de leurs kilomètres parcourus et l’adaptation aux normes Euro 5 puis Euro 6 diminueraient les émissions de CO2 de 113 tonnes par an, selon Geodis.