
Bernard Mazuel, président du Ghaam © Ghaam
"Préserver l’emploi et les entreprises sur la place havraise : c’est le sens de mon engagement à la présidence du Ghaam pour les deux ans à venir". S’il entend poursuivre l’action portée par ses prédécesseurs – notamment Véronique Lépine et Jean-Marc Peltier – pour la promotion et la défense des intérêts professionnels des membres du groupement, Bernard Mazuel ne cache pas sa priorité – et ses inquiétudes – face à la situation actuelle : "Sur fond de crise mondiale que nous jugeons aussi grave – voire plus – que celle de 2008-2009, nous assistons dans nos professions à la réduction de la demande de transport maritime, à laquelle s’ajoute la surcapacité de navires de plus en plus grands. Nous le savons : ces mouvements peuvent conduire à des licenciements et à des disparitions d’entreprises. Dans ce contexte, notre objectif est de tout mettre en œuvre pour maintenir voire augmenter le nombre d’escales et le volume de marchandises transitant par le port du Havre".
Fluidité et sécurité des flux
Dans cette compétition constante qui s’impose aux armateurs, transporteurs maritimes, agents maritimes, consignataires et autres sociétés de services aux navires, deux leviers apparaissent essentiels : la fluidité des informations et des marchandises, ainsi que la sécurité. "C’est la raison d’être de nos commissions techniques et de nos groupes de travail au sein desquels s’investissent les membres du Ghaam, étudiant et proposant des solutions en étroite collaboration avec nos partenaires tel que le Grand Port maritime du Havre". Parmi les sujets à l’ordre du jour figurent notamment la simplification des obligations déclaratives et le transport de marchandises dangereuses sur lesquels les réglementations européennes imposent de nouvelles échéances : le Ghaam veut permettre aux armateurs et agents maritimes de se placer en ordre de bataille.
Fluidité et sécurité des flux
Dans cette compétition constante qui s’impose aux armateurs, transporteurs maritimes, agents maritimes, consignataires et autres sociétés de services aux navires, deux leviers apparaissent essentiels : la fluidité des informations et des marchandises, ainsi que la sécurité. "C’est la raison d’être de nos commissions techniques et de nos groupes de travail au sein desquels s’investissent les membres du Ghaam, étudiant et proposant des solutions en étroite collaboration avec nos partenaires tel que le Grand Port maritime du Havre". Parmi les sujets à l’ordre du jour figurent notamment la simplification des obligations déclaratives et le transport de marchandises dangereuses sur lesquels les réglementations européennes imposent de nouvelles échéances : le Ghaam veut permettre aux armateurs et agents maritimes de se placer en ordre de bataille.
"Best Seaport in Europe, pour la deuxième année consécutive"
Si la mise en place, voici tout juste un an, de la réforme portuaire a aussitôt produit les effets escomptés sur la productivité, il faut aller plus loin pour accompagner les entreprises exposées à des risques de restructurations : "À l’échelle nationale, je souhaite renforcer nos liens avec le Syndicat national des agents maritimes (Snam) ainsi qu’avec la Fédération des agents consignataires de navires et agents maritimes de France (Facam) pour une meilleure reconnaissance de nos professions et une prise de conscience de nos contraintes. Plus localement, nous continuerons à promouvoir les ports du Havre, de Rouen et de Paris aux côtés des acteurs du nouvel Haropa". Pour le nouveau président, "le prix du "Best Seaport in Europe" remis pour la deuxième année consécutive au Havre par la presse professionnelle asiatique témoigne des efforts fournis par les différents acteurs". Rappelons que parmi les critères de jugement figuraient la qualité et la compétitivité des services portuaires offerts aux navires et à la marchandise, ainsi que la capacité du port à s’adapter aux évolutions de la demande.