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Le Grande-Bretagne veut concéder des routes au privé. "Nous devons considérer de toute urgence la possibilité d'obtenir des investissements privés à grande échelle dans le réseau routier national - que ce soit de la part de fonds souverains, de fonds de pension ou d'autres investisseurs", a déclaré David Cameron.
Péage pour les nouvelles infrastructures
La Grande-Bretagne ne compte actuellement qu'un seul tronçon d'autoroute privée et payante, d'une trentaine de kilomètres autour de Birmingham. Le gouvernement va ainsi lancer une étude sur la possibilité de développer de "nouveaux modèles de propriété et de financement" pour les routes, dont les premières conclusions seront connues à l'automne. M. Cameron a cité en exemple le service de l'eau en Grande-Bretagne, qui dépend des investissements privés mais est supervisé par une autorité indépendante de régulation.
L'instauration d'un système de péage est également envisagée mais seulement pour les nouvelles routes, alors que le système actuel est engorgé. "Nous perdons 7 milliards de livres (8,5 milliards d'euros) par an à cause de l'encombrement sur nos routes", a estimé M. Cameron.
Le Premier ministre a par ailleurs confirmé envisager la construction d'un nouvel aéroport dans l'estuaire de la Tamise pour faire face à la saturation de celui de Londres-Heathrow, un projet soutenu par le maire de Londres, Boris Johnson. Le gouvernement britannique cherche à rattraper le retard du pays dans les infrastructures, en particulier de transport, sans remettre en cause son plan d’austérité budgétaire. Le Royaume-Uni avait annoncé à l'automne dernier le lancement d'un plan de grands travaux d'au moins 30 milliards de livres (35 milliards d'euros) pour soutenir l'économie mais financé pour seulement à un tiers par de l'argent public.
Péage pour les nouvelles infrastructures
La Grande-Bretagne ne compte actuellement qu'un seul tronçon d'autoroute privée et payante, d'une trentaine de kilomètres autour de Birmingham. Le gouvernement va ainsi lancer une étude sur la possibilité de développer de "nouveaux modèles de propriété et de financement" pour les routes, dont les premières conclusions seront connues à l'automne. M. Cameron a cité en exemple le service de l'eau en Grande-Bretagne, qui dépend des investissements privés mais est supervisé par une autorité indépendante de régulation.
L'instauration d'un système de péage est également envisagée mais seulement pour les nouvelles routes, alors que le système actuel est engorgé. "Nous perdons 7 milliards de livres (8,5 milliards d'euros) par an à cause de l'encombrement sur nos routes", a estimé M. Cameron.
Le Premier ministre a par ailleurs confirmé envisager la construction d'un nouvel aéroport dans l'estuaire de la Tamise pour faire face à la saturation de celui de Londres-Heathrow, un projet soutenu par le maire de Londres, Boris Johnson. Le gouvernement britannique cherche à rattraper le retard du pays dans les infrastructures, en particulier de transport, sans remettre en cause son plan d’austérité budgétaire. Le Royaume-Uni avait annoncé à l'automne dernier le lancement d'un plan de grands travaux d'au moins 30 milliards de livres (35 milliards d'euros) pour soutenir l'économie mais financé pour seulement à un tiers par de l'argent public.