
© Greenpeace
Les trente membres de l'équipage du brise-glace "Arctic Sunrise" dont vingt-six étrangers ont été placés en détention en Russie pour un délai allant jusqu'à deux mois après une opération de Greenpeace contre une plate-forme de Gazprom dans l'Arctique, a annoncé vendredi 27 septembre l'ONG. "Sur les trente, vingt-deux resteront en détention pendant deux mois et huit pendant trois jours", a indiqué Greenpeace International, en annonçant qu'il allait faire appel de ces décisions de justice. "Le groupe n'est pas intimidé et ses avocats vont faire appel en demandant la libération immédiate des personnes détenues", a souligné Greenpeace.
Ils sont arrêtés dans le cadre d'une enquête ouverte pour "piraterie", un crime passible de quinze ans de prison, pour avoir tenté d'aborder une plate-forme du géant Gazprom dans l'Arctique pour protester contre les projets d'exploitation pétrolière dans cette zone. Parmi eux figurent vingt-six étrangers originaires de dix-huit pays et quatre Russes, dont le photojournaliste freelance Denis Siniakov. "Ces décisions de justice sont une relique d'une autre époque comme l'industrie pétrolière russe", a commenté Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International. "Nos militants pacifiques sont en prison pour avoir mis en lumière les activités dangereuses de Gazprom", a-t-il ajouté.
Le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov, a pour sa part déclaré jeudi 26 septembre sur la radio Echo de Moscou que Greenpeace avait agi "de façon totalement illégale". Le comité d'enquête russe a averti dès jeudi qu'il voulait que les trente membres d'équipage de l'"Arctic Sunrise", navire battant pavillon néerlandais, soient maintenus en détention le temps de conclure l'enquête. Les enquêteurs ont estimé que les membres de l'équipage pourraient fuir la Russie s'ils étaient relâchés.
Ils sont arrêtés dans le cadre d'une enquête ouverte pour "piraterie", un crime passible de quinze ans de prison, pour avoir tenté d'aborder une plate-forme du géant Gazprom dans l'Arctique pour protester contre les projets d'exploitation pétrolière dans cette zone. Parmi eux figurent vingt-six étrangers originaires de dix-huit pays et quatre Russes, dont le photojournaliste freelance Denis Siniakov. "Ces décisions de justice sont une relique d'une autre époque comme l'industrie pétrolière russe", a commenté Kumi Naidoo, directeur exécutif de Greenpeace International. "Nos militants pacifiques sont en prison pour avoir mis en lumière les activités dangereuses de Gazprom", a-t-il ajouté.
Le porte-parole de Gazprom, Sergueï Kouprianov, a pour sa part déclaré jeudi 26 septembre sur la radio Echo de Moscou que Greenpeace avait agi "de façon totalement illégale". Le comité d'enquête russe a averti dès jeudi qu'il voulait que les trente membres d'équipage de l'"Arctic Sunrise", navire battant pavillon néerlandais, soient maintenus en détention le temps de conclure l'enquête. Les enquêteurs ont estimé que les membres de l'équipage pourraient fuir la Russie s'ils étaient relâchés.