Grève à Sète pour le maintien de la retraite anticipée des grutiers

Les sept grutiers et une partie du personnel administratif (50 salariés) du port de Sète (Hérault) étaient en grève mercredi 6 novembre, pour demander le maintien d'un départ en retraite anticipé des grutiers pour cause d'exposition à l'amiante, et actuellement bloqué selon eux par le ministère de la Santé. Le départ anticipé à la retraite a été prévu pour les grutiers de Sète par un arrêté ministériel de 2004 relatif à la prise en compte d'amiante sur des navires du port héraultais, entre 1980 et 1989, selon Didier Sévilla, secrétaire général CGT. "Nous sommes tous les sept âgés de 55 à 57 ans", a expliqué Didier Sévilla, au nom des grutiers. "Nous exigeons un départ anticipé de 40 mois, à raison de 4 mois de départ anticipé par année d'exposition", a-t-il martelé. Selon lui, le ministère de la Santé bloque ce départ anticipé, considérant que les grutiers ont été commis de quais, entre 1980 et 1989, une profession non exposée à l'amiante. D'après Didier Sévilla, l'un des grutiers a dû reprendre le travail le 1er avril dernier, après être parti en retraite un an et demi. Le mouvement de grève est soutenu par la fédération nationale des Ports et Docks CGT, a précisé Didier Sévilla. En soutien aux "sept de Sète", un mouvement national (débraiement de deux ou quatre heures) pourrait être observé au niveau national le 2 décembre prochain, a-t-il conclu. Le port de commerce de Sète a réalisé en 2012 un trafic de 3,5 millions de tonnes. Il est géré par l'EPR Port Sud de France et compte 50 salariés.

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