
La Brittany Ferries transporte annuellement quelque 2,6 millions de passagers © Brittany Ferries
Une grève à bord du "Normandie" a cloué le navire de la compagnie Brittany Ferries au port de Ouistreham mercredi 11 mars, a-t-on appris auprès de la CFDT. "Pour faire suite au mouvement de grève qu'il y avait eu la semaine dernière avec l'autre équipage, la bordée embarquante du "Normandie" a décidé de poursuivre le mouvement et voté une grève de dix-huit heures", a indiqué Yvon Rieux, délégué CFDT équipages à la Brittany Ferries. Le départ du navire était prévu à 16 h 30 depuis le port de Ouistreham, où la compagnie assure jusqu'à trois départs par jour.
Des conditions de travail très difficiles
Yvon Rieux a justifié ce mouvement de grève par des "conditions de travail très difficiles à bord", en raison notamment de l'intensité des rotations des navires sur la ligne. "La pénibilité de la ligne était compensée par un taux d'acquisition repos/congés différent des autres lignes. Mais, il y a deux ans, la direction a décidé de façon unilatérale de supprimer cette compensation", a expliqué le syndicaliste. "Les gars ont dit ras-le-bol", a-t-il poursuivi, assurant que d'autres mouvements de grève pourraient suivre "si la direction n'accepte pas de compenser cette pénibilité". La semaine dernière, le second équipage du navire avait suivi une grève de quarante-huit heures.
Fondée en 1972, la Brittany Ferries transporte annuellement quelque 2,6 millions de passagers, dont 85 % de Britanniques, ainsi que 800.000 véhicules et 200.000 poids lourds, entre la France, l'Angleterre, l'Irlande et l'Espagne. Son siège se trouve à Roscoff, dans le Finistère.
Des conditions de travail très difficiles
Yvon Rieux a justifié ce mouvement de grève par des "conditions de travail très difficiles à bord", en raison notamment de l'intensité des rotations des navires sur la ligne. "La pénibilité de la ligne était compensée par un taux d'acquisition repos/congés différent des autres lignes. Mais, il y a deux ans, la direction a décidé de façon unilatérale de supprimer cette compensation", a expliqué le syndicaliste. "Les gars ont dit ras-le-bol", a-t-il poursuivi, assurant que d'autres mouvements de grève pourraient suivre "si la direction n'accepte pas de compenser cette pénibilité". La semaine dernière, le second équipage du navire avait suivi une grève de quarante-huit heures.
Fondée en 1972, la Brittany Ferries transporte annuellement quelque 2,6 millions de passagers, dont 85 % de Britanniques, ainsi que 800.000 véhicules et 200.000 poids lourds, entre la France, l'Angleterre, l'Irlande et l'Espagne. Son siège se trouve à Roscoff, dans le Finistère.