Des centaines de dockers ont manifesté mercredi 26 février à Athènes pour protester contre la privatisation du port du Pirée, près de la capitale, prévue dans le cadre d'un plan de cession massif des terrains et entreprises publics en Grèce. "Non à la privatisation des ports", était inscrit sur la banderole principale des manifestants dont la majorité étaient des dockers de l'Organisme du port du Pirée (Olp), le plus grand port du pays, qui compte 1.100 employés. "Le gouvernement est en train de tout brader, nous avons peur des licenciements", a indiqué Yorgos Kelaïdis, membre du syndicat de l'Olp, qui travaille depuis 26 ans à cette entreprise publique. Malgré la grève, les itinéraires des bateaux desservant les îles ont été réalisés sans perturbation.
La vente de 67 % du port du Pirée, actuellement détenu à 74 % par l'État, s'inscrit dans le cadre du plan de cession au privé d'une dizaine de ports dont celui de Thessalonique, deuxième ville grecque dans le Nord. Le Fonds hellénique chargé des privatisations (Hradf) a informé mercredi la commission économique du parlement sur les détails de la cession du Pirée. Le géant chinois Cosco, qui avait commencé à investir au Pirée depuis 2008 et possède actuellement deux terminaux de marchandises, vise à l'expansion de ses investissements dans ce port.
Outre la cession des ports, le plan de privatisations adopté par la Grèce en échange des prêts reçus par la troïka des créanciers, l'UE, BCE et le FMI, depuis l'éclosion de la crise en 2010, comprend également la principale raffinerie de pétrole du pays Helpe, des terrains et biens immobiliers, l'autoroute Egnatia, des aéroports, la Poste et les chemins de fer. La Grèce est sous la pression constante de la troïka pour faire avancer les privatisations qui ont pris d'important retard et sont censés apporter au pays endetté 9,5 milliards d'euros d'ici 2016. Pour 2014, la Grèce s'est fixée un objectif de privatisation à 3,5 milliards d'euros. Fin janvier, le parlement a donné le feu vert pour la privatisation de l'opérateur du réseau électrique tandis qu'en décembre un luxueux complexe hôtelier en bordure de mer près d'Athènes avait été vendu à un fonds d'investisseurs du Moyen-Orient pour 400 millions d'euros. L'avancement du programme des privatisations est parmi les sujets qui seront abordés lors des entretiens entre les hauts représentants de la troïka et le gouvernement grec, entamés lundi en vue du déblocage de la prochaine tranche des prêts au pays.
La vente de 67 % du port du Pirée, actuellement détenu à 74 % par l'État, s'inscrit dans le cadre du plan de cession au privé d'une dizaine de ports dont celui de Thessalonique, deuxième ville grecque dans le Nord. Le Fonds hellénique chargé des privatisations (Hradf) a informé mercredi la commission économique du parlement sur les détails de la cession du Pirée. Le géant chinois Cosco, qui avait commencé à investir au Pirée depuis 2008 et possède actuellement deux terminaux de marchandises, vise à l'expansion de ses investissements dans ce port.
Outre la cession des ports, le plan de privatisations adopté par la Grèce en échange des prêts reçus par la troïka des créanciers, l'UE, BCE et le FMI, depuis l'éclosion de la crise en 2010, comprend également la principale raffinerie de pétrole du pays Helpe, des terrains et biens immobiliers, l'autoroute Egnatia, des aéroports, la Poste et les chemins de fer. La Grèce est sous la pression constante de la troïka pour faire avancer les privatisations qui ont pris d'important retard et sont censés apporter au pays endetté 9,5 milliards d'euros d'ici 2016. Pour 2014, la Grèce s'est fixée un objectif de privatisation à 3,5 milliards d'euros. Fin janvier, le parlement a donné le feu vert pour la privatisation de l'opérateur du réseau électrique tandis qu'en décembre un luxueux complexe hôtelier en bordure de mer près d'Athènes avait été vendu à un fonds d'investisseurs du Moyen-Orient pour 400 millions d'euros. L'avancement du programme des privatisations est parmi les sujets qui seront abordés lors des entretiens entre les hauts représentants de la troïka et le gouvernement grec, entamés lundi en vue du déblocage de la prochaine tranche des prêts au pays.