
© GPM de Guadeloupe
Sur les quais de "Guadeloupe Port Caraïbes", ex-PAG, le secteur conteneurs a bondi l'an dernier de 28,1 %. Avec 50.000 EVP de plus, le port guadeloupéen a atteint au 31 décembre 211.412 EVP. "Ce record historique est dû à l'activité transbordement qui a progressé l'an dernier de 86 % à 80.000 EVP", analyse l'établissement portuaire, soulignant qu'il se place au deuxième rang des Grands Ports maritimes français derrière celui de Marseille-Fos en matière de transbordement.
De leur côté, les vracs se sont élevés à 1,5 million de tonnes. Dans cette filière d'activité, les vracs solides, qui ont frôlé le million de tonnes (937.000 tonnes), ont rencontré des difficultés liées au BTP, selon la direction de l'établissement portuaire, tandis que les vracs liquides se sont élevés à 620.000 tonnes.
Doublement du trafic croisiéristes
Quant aux passagers, ils sont passés de 803.774 en 2011 à 905.150 en 2012, progressant de 13 % en un an, soit 100.000 voyageurs de plus. Dans ce secteur, à 152.000 passagers, le trafic issu de l'activité croisière de la saison 2011-2012 a plus que doublé par rapport à la saison précédente. La direction du port relève une très forte progression de la croisière tête de ligne. Du coup, Guadeloupe Port Caraïbes revendique le deuxième rang des ports français derrière le GPMM. Pour la saison 2012-2013, il s'attend à 175 escales dont 76 sur les sites qu'il exploite. Il prévoit d'accueillir 250.000 passagers dont 218.000 à Pointe-à-Pitre et Basse-Terre. En marge de la croisière, le trafic archipel (vers les îles du Sud) a progressé de 4 % pour s'établir à 618.000. Quant au trafic inter-îles (à savoir Martinique, Guadeloupe et Sainte-Lucie), il a représenté 127.000 passagers.
De leur côté, les vracs se sont élevés à 1,5 million de tonnes. Dans cette filière d'activité, les vracs solides, qui ont frôlé le million de tonnes (937.000 tonnes), ont rencontré des difficultés liées au BTP, selon la direction de l'établissement portuaire, tandis que les vracs liquides se sont élevés à 620.000 tonnes.
Doublement du trafic croisiéristes
Quant aux passagers, ils sont passés de 803.774 en 2011 à 905.150 en 2012, progressant de 13 % en un an, soit 100.000 voyageurs de plus. Dans ce secteur, à 152.000 passagers, le trafic issu de l'activité croisière de la saison 2011-2012 a plus que doublé par rapport à la saison précédente. La direction du port relève une très forte progression de la croisière tête de ligne. Du coup, Guadeloupe Port Caraïbes revendique le deuxième rang des ports français derrière le GPMM. Pour la saison 2012-2013, il s'attend à 175 escales dont 76 sur les sites qu'il exploite. Il prévoit d'accueillir 250.000 passagers dont 218.000 à Pointe-à-Pitre et Basse-Terre. En marge de la croisière, le trafic archipel (vers les îles du Sud) a progressé de 4 % pour s'établir à 618.000. Quant au trafic inter-îles (à savoir Martinique, Guadeloupe et Sainte-Lucie), il a représenté 127.000 passagers.
"12 millions d'euros d'investissements"
En matière d'investissements, l'établissement portuaire a débloqué une enveloppe de 12 millions d'euros. Il a consacré 5,7 millions d'euros pour Jarry et Baie-Mahault. La modernisation du terminal de Jarry, opération qui devrait s'achever en mars 2013, aura coûté 19 millions d'euros. Les travaux de réaménagement sur le terminal croisière de Pointe-à-Pitre auront nécessité un montant de 1,9 million d'euros et le lancement des travaux de l'interface ville-port ont coûté 1,5 million d'euros. À Basse-Terre, 1,9 million d'euros auront été investis en 2012 pour une opération similaire. Enfin, la création d'une zone logistique à Folle-Anse auront nécessité le déblocage de 2,3 millions d'euros. La fin des travaux est prévue pour le mois de mai 2013.
Au plan financier, le port guadeloupéen a vu son chiffre d'affaires progresser de 9 % pour s'établir à 35,57 millions d'euros l'an dernier. En hausse de 6 %, les droits de port (16,8 millions d'euros) ont contribué à cette croissance des indicateurs de l'établissement portuaire ultramarin. La diminution de 3 % des charges d'exploitation (qui se sont chiffrées à 22,29 millions d'euros) y ont également participé.
Concernant la réforme, le Grand Port maritime de la Guadeloupe va bientôt changer de gouvernance. Son Conseil de surveillance sera composé de dix-sept membres, dont quatre représentants de l'État, cinq des collectivités territoriales, trois délégués du personnel de l'établissement et cinq personnalités qualifiées. Le directoire sera formé de trois membres (dont un président et deux membres issus de la direction de l'établissement) et le Conseil de développement en comportera vingt. Cette instance, qui émet un avis sur "le projet stratégique et la politique tarifaire de l’établissement", regroupera six représentants de la place portuaire, deux représentants des personnels des entreprises exerçant des activités sur le port, six issus des collectivités territoriales ou de leurs groupements et enfin six personnalités qualifiées dont un représentant des consommateurs.