
© Port autonome de Guyane
L'Antenne : Quand la nouvelle gouvernance sera-t-elle mise en place ?
Philippe Lemoine : Une mission de préfiguration a permis de mettre en œuvre les dispositions particulières nécessaires au fonctionnement du GPM Guyane au 1er janvier 2013. Elle a notamment permis d’organiser les discussions avec les structures existantes concernées par la gestion du port en tant que port d’intérêt national, à savoir la CCI de Région Guyane et la DEAL (*), avec les représentants des personnels et avec les administrations centrales (ministère chargé des ports, ministère des Outre-Mers, ministère de l’Économie et des Finances) pour aboutir à la mise en œuvre du Grand Port maritime de la Guyane en tant qu’Établissement public industriel et commercial de l’État.
Pendant la période transitoire, jusqu’à la première réunion du Conseil de surveillance, les dispositions prévues au code des ports donnent au DEAL les compétences du directoire. J'ai été nommé préfigurateur. À ce titre, j'ai été mis à disposition du GPM pour lancer le fonctionnement de la nouvelle organisation dans la continuité de la mission de préfiguration. J'ai reçu une délégation de signature du DEAL me permettant d’assurer les missions de gestion du GPM.
"L'A." : Connaissez-vous la date du premier Conseil de surveillance ?
P. L. : Les membres du Conseil de Surveillance sont en cours de nomination. Le délai le plus contraignant aujourd’hui reste celui lié à la consultation des collectivités territoriales concernées géographiquement par l’implantation du port pour soumettre à leur avis les nominations des personnalités qualifiées. Par ailleurs les dispositions prévues pour la période transitoire ne peuvent pas se poursuivre au-delà du 31 mars 2013. Ceci impose une réunion du premier Conseil de surveillance avant la fin du mois de mars 2013.
"L'A." : Que peut attendre la Guyane de cette réforme portuaire ?
P. L. : De manière générale, cette réforme permet d’instituer un seul organisme en charge de la gestion du port au lieu d’une gestion bicéphale du temps où la concession était attribuée à la CCI de Région Guyane et l’autorité administrative portuaire était assurée par l’État, représenté localement par la DEAL. Cela devrait permettre d’assurer une plus grande réactivité dans la gestion du port, notamment par rapport à l’enjeu que constitue le développement d’une plateforme logistique pétrolière pour répondre aux besoins des opérateurs pétroliers en phase de prospection au large de la Guyane.
Philippe Lemoine : Une mission de préfiguration a permis de mettre en œuvre les dispositions particulières nécessaires au fonctionnement du GPM Guyane au 1er janvier 2013. Elle a notamment permis d’organiser les discussions avec les structures existantes concernées par la gestion du port en tant que port d’intérêt national, à savoir la CCI de Région Guyane et la DEAL (*), avec les représentants des personnels et avec les administrations centrales (ministère chargé des ports, ministère des Outre-Mers, ministère de l’Économie et des Finances) pour aboutir à la mise en œuvre du Grand Port maritime de la Guyane en tant qu’Établissement public industriel et commercial de l’État.
Pendant la période transitoire, jusqu’à la première réunion du Conseil de surveillance, les dispositions prévues au code des ports donnent au DEAL les compétences du directoire. J'ai été nommé préfigurateur. À ce titre, j'ai été mis à disposition du GPM pour lancer le fonctionnement de la nouvelle organisation dans la continuité de la mission de préfiguration. J'ai reçu une délégation de signature du DEAL me permettant d’assurer les missions de gestion du GPM.
"L'A." : Connaissez-vous la date du premier Conseil de surveillance ?
P. L. : Les membres du Conseil de Surveillance sont en cours de nomination. Le délai le plus contraignant aujourd’hui reste celui lié à la consultation des collectivités territoriales concernées géographiquement par l’implantation du port pour soumettre à leur avis les nominations des personnalités qualifiées. Par ailleurs les dispositions prévues pour la période transitoire ne peuvent pas se poursuivre au-delà du 31 mars 2013. Ceci impose une réunion du premier Conseil de surveillance avant la fin du mois de mars 2013.
"L'A." : Que peut attendre la Guyane de cette réforme portuaire ?
P. L. : De manière générale, cette réforme permet d’instituer un seul organisme en charge de la gestion du port au lieu d’une gestion bicéphale du temps où la concession était attribuée à la CCI de Région Guyane et l’autorité administrative portuaire était assurée par l’État, représenté localement par la DEAL. Cela devrait permettre d’assurer une plus grande réactivité dans la gestion du port, notamment par rapport à l’enjeu que constitue le développement d’une plateforme logistique pétrolière pour répondre aux besoins des opérateurs pétroliers en phase de prospection au large de la Guyane.
"Vers une meilleure réactivité en matière de gestion"
"L'A." : Que doit apporter le futur Conseil interportuaire qui concerne les trois grands ports maritimes de la région caraïbe ? Doit-il créer des synergies, gommer la concurrence entre les trois établissements ?
P. L. : Le Grand Port maritime de la Guyane n’est pas en concurrence avec les Grands Ports maritimes des Antilles. Ce Conseil interportuaire doit permettre d’échanger sur les stratégies de chacun, notamment par rapport à des positionnements de hub de grandes compagnies maritimes et de la desserte régionale par feeders. La Guyane, seule région française et européenne sur le continent sud-américain s’inscrit dans la dynamique du Plateau des Guyanes avec ses voisins le Brésil et le Suriname. Dans ce contexte amazonien, le GPM Guyane devra développer une stratégie de coopération avec le port de Paramaribo et celui de Santana à Macapa.
* Direction de l'environnement, de l'aménagement et du logement