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Au Sri Lanka, le premier port construit par la Chine entre en activité. Situé à Hambantota, la circonscription électorale du président, Mahinda Rajapakse, le port en eaux profondes, qui a coûté 1,5 milliard de dollars, est situé sur une voie de navigation internationale empruntée par 200 à 300 navires chaque jour. Le port, dont l'entrée en fonction a été retardée d'un an, vise à créer une nouvelle plate-forme logistique pour les échanges de marchandises en Asie et à stimuler l'économie du Sri Lanka, une île de l'océan Indien meurtrie par trois décennies d'une sanglante guerre civile.
Un second port à Colombo
La puissance régionale la plus proche, l'Inde, avait refusé de construire le port au motif qu'il n'était pas viable commercialement mais l'arrivée de la Chine au Sri Lanka a déplu à New Delhi qui voit d'un mauvais œil l'influence croissante de Pékin dans le pays et la région. La Chine a depuis accepté de construire un second port dans la capitale, Colombo, et les entreprises chinoises ont promis d'engager jusqu'à 50 milliards de dollars d'investissements d'ici les dix à quinze prochaines années, selon le ministère sri-lankais du Commerce.
Ailleurs en Asie du Sud, la Chine a financé des infrastructures portuaires au Pakistan, un allié de longue date. Pékin a par ailleurs des projets ferroviaires au Népal, un allié traditionnel de l'Inde où la Chine commence également à asseoir son influence.
Un second port à Colombo
La puissance régionale la plus proche, l'Inde, avait refusé de construire le port au motif qu'il n'était pas viable commercialement mais l'arrivée de la Chine au Sri Lanka a déplu à New Delhi qui voit d'un mauvais œil l'influence croissante de Pékin dans le pays et la région. La Chine a depuis accepté de construire un second port dans la capitale, Colombo, et les entreprises chinoises ont promis d'engager jusqu'à 50 milliards de dollars d'investissements d'ici les dix à quinze prochaines années, selon le ministère sri-lankais du Commerce.
Ailleurs en Asie du Sud, la Chine a financé des infrastructures portuaires au Pakistan, un allié de longue date. Pékin a par ailleurs des projets ferroviaires au Népal, un allié traditionnel de l'Inde où la Chine commence également à asseoir son influence.