Hapag-Lloyd est resté bénéficiaire en 2020

Pour Hapag-Lloyd, comme pour de nombreux autres armateurs présents dans la ligne régulière, l'année 2020 n'a pas représenté un exercice aussi difficile que prévu. Car s'il a transporté moins de volumes qu'en 2020, il a bénéficié à son tour de la hausse des taux de fret moyens et de la baisse des coûts d'exploitation.
Si 2020 a représenté une année tumultueuse pour de nombreuses entreprises, Hapag-Lloyd a clôturé, comme nombre de ses confrères armateurs mondiaux, une année qui n'a pas constitué un exercice sévère. La compagnie allemande a enregistré un Ebitda (résultat brut d'exploitation) de 3,1 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros), en hausse de 20,4 % par rapport à l'année précédente (2,7 milliards USD, soit 2 milliards d'euros.
Son résultat opérationnel (Ebit) s'est, lui, élevé à 1,5 milliard USD (1,3 M EUR), contre 0,9 milliard USD au cours de l'exercice 2020 (0,8 milliard EUR). Quant au résultat net de la compagnie allemande, il a atteint 605 millions USD (538 millions EUR).

Progression de 3 % du chiffre d'affaires

À 14,6 milliards USD (12,8 milliards EUR), le chiffre d'affaires du cinquième opérateur mondial a toutefois progressé de 3 % par rapport à 2020 (14,1 milliards USD). Le volume transporté, en nombre d'EVP, a en revanche baissé de 1,6 %, à 11,8 millions, contre 12 millions en 2020.
En revanche, les taux de fret moyens ont progressé, passant en 2019 de 1.072 USD à 1.115 USD par EVP en 2020. "Une remontée du marché dont l'impact a été positif sur ses revenus", s'est félicitée à son tour la compagnie. Autre élément satisfaisant pour les gestionnaires de Hapag-Lloyd, la baisse des prix du carburant. Le prix des soutes s'est élevé à 402 USD par tonne métrique contre 425 USD.
Selon Rolf Habben, le PDG de la compagnie, "au cours des neuf premiers mois, nous avons enregistré de bons résultats. Nous avons assuré une bonne gestion de nos coûts d'exploitation et nous avons tiré profit au troisième trimestre d'une amélioration des conditions de marché".
Il estime toutefois que la pandémie représente de "gros risques pour le secteur de la logistique". Il souhaite continuer à appliquer la "stratégie 2023", s'attacher au "bien-être du personnel, aux besoins de la clientèle et maîtriser les coûts d'exploitation".

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