Haropa à la rencontre des professionnels rhônalpins

La région Rhône-Alpes représente 25 % de la clientèle globale d’Haropa. Ce pourcentage est en hausse et les responsables de cette structure ont bien l’intention de la voir augmenter encore. C’était l’objet de l’opération d’information et de promotion qui a été organisée à Lyon récemment à l’attention des chargeurs et des transitaires.
Entre nord et sud, Rhône-Alpes, deuxième région économique de France est très convoitée. C’est une région où la chimie est importante, ce qui intéresse, entre autres domaines, le premier port français pour les produits chimiques et les biocarburants. Le bureau du Grand Port maritime du Havre à Lyon a été fermé voici quelques mois mais trois commerciaux sont dédiés à cette région et depuis deux ans, un "Customer service" Haropa été créé pour être à l’écoute des clients.
"Libéré des conflits sociaux, Haropa peut accorder toute son attention à ses clients et à leur essor à l’international", a observé Hervé Martel, vice-président de ce GIE de 120 personnes, point d’entrée qui va du sud de l’Allemagne au nord de l’Italie et concerne quelque 200 millions de consommateurs dans un rayon de 600 km. Les efforts entrepris donnent des résultats et Hervé Martel a rappelé que plus de quinze implantations et extensions avaient été réalisées en dix-huit mois avec notamment les investissements de MSC pour 160 millions d’euros ou de Senalia et Koch en matière agro-alimentaire en attendant Areva, EDF-Alstom ou Odfjell… Hervé Cornède, directeur commercial et marketing d’Haropa a insisté sur les connexions maritimes avec 500 ports touchés et 50 armements conteneurs et conro. "Près de 60 ports chinois sont connectés à Haropa avec deux départs et arrivées par jour. En moins de deux ans, nous avons récupéré de grands services à l’import".

Compétitif face aux ports du Nord

Le Havre, agréé CSI, est le premier port européen et le deuxième port mondial certifié Iso 28000 pour son organisation interne de gestion de la sûreté, "un élément de différenciation". Le port a amélioré la rapidité et la fluidité des passages de la marchandise en collaborant étroitement avec la douane qui s’affirme comme un "réel soutien aux entreprises", comme l’ont rappelé Sylvie Houssin-Letellier de la douane du Havre et son homologue lyonnaise Véronique Jeannot. Sans plus aucun complexe par rapport à Anvers, les représentantes de la douane ont comparé les procédures et façons d’agir au Havre et dans le port belge. Hervé Martel a conclu en soulignant que "les douanes en France sont aujourd’hui plus compétitives que dans le Nord" ! "Les coûts d’approche sont concurrentiels et les délais annoncés sont tenus", a pointé Éric Poulon, directeur des transports pour Schneider Electric, rejoignant les propos du représentant de Dimotrans Group.
Hervé Cornède a évoqué la plate-forme multimodale du Havre qui devrait être inaugurée fin 2014 : "Il s’agit d’un véritable outil de massification et de fluidité pour le fleuve et pour le ferroviaire". Ce site nécessite un investissement de 140 millions d’euros. Il aura une capacité de 300.000 EVP par an. "Aujourd’hui, quand on touche Le Havre, le dernier kilomètre représente entre 15 et 20 % du prix. La plate-forme nous permettra de massifier les conteneurs et aussi le combiné traditionnel", a indiqué Charles Puech d’Alissac. Le directeur général de Naviland Cargo, qui a beaucoup travaillé avec la douane sur les procédures ferro-maritimes Naviland, peut aujourd’hui engager les procédures de dédouanement dès le départ des trains depuis Lyon-Vénissieux.

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