L’expansion de l’activité manufacturière en Chine s’est poursuivie en mars mais les analystes soulignent que la deuxième économie du monde continue de ralentir.
L'indice PMI des directeurs d'achat publié le 1er avril par la Fédération chinoise de la logistique et des achats (CFLP), une organisation proche du gouvernement, a progressé à 53,1, contre 51 en février, grâce à une hausse des commandes. Un chiffre supérieur à 50 indique une expansion, un chiffre inférieur à ce seuil, une contraction. Il s'agit du quatrième mois consécutif d'une hausse de cet indice. Ces chiffres officiels vont à l'inverse de ceux publiés par la banque HSBC, qui calcule son propre indice PMI pour la Chine. Elle estimait fin mars que l'activité manufacturière s'était contractée, chutant à un plus bas niveau en quatre mois.
Pour Zhang Liqun, du Centre de recherche sur le développement, un centre d'études gouvernemental, "la croissance économique à venir va continuer de marquer un ralentissement". Selon les analystes, le rebond de mars peut s'expliquer par un facteur saisonnier, à savoir la reprise de l'activité du début de printemps après le creux du Nouvel an chinois (fin janvier). La croissance de la Chine s'est élevée à 9,2 % en 2011, mais est tombée à 8,9 % sur un an au dernier trimestre et devrait encore ralentir plus nettement au premier trimestre de cette année, en raison de la morosité de ses grands marchés à l'exportation que sont les États-Unis et l'Europe, selon les analystes.
Pour Zhang Liqun, du Centre de recherche sur le développement, un centre d'études gouvernemental, "la croissance économique à venir va continuer de marquer un ralentissement". Selon les analystes, le rebond de mars peut s'expliquer par un facteur saisonnier, à savoir la reprise de l'activité du début de printemps après le creux du Nouvel an chinois (fin janvier). La croissance de la Chine s'est élevée à 9,2 % en 2011, mais est tombée à 8,9 % sur un an au dernier trimestre et devrait encore ralentir plus nettement au premier trimestre de cette année, en raison de la morosité de ses grands marchés à l'exportation que sont les États-Unis et l'Europe, selon les analystes.