La décision de construire une nouvelle piste sur l'un des aéroports londoniens de Heathrow ou de Gatwick, promise par le Premier ministre britannique David Cameron pour la fin de l'année, pourrait être de nouveau repoussée.
Quand sera-t-il décidé de la construction d'une troisième piste à Heathrow ou à Gatwick ? Interrogée sur un article du quotidien "The Times" affirmant que la décision était repoussée à l'année prochaine, une porte-parole du gouvernement a répondu le 8 décembre qu'il y aurait "d'ici à la fin de l'année une décision sur les projets du gouvernement". Cette décision pourrait toutefois n'être qu'une étape interne, sans aucune annonce officielle, ce qui devrait mécontenter les milieux d'affaires qui l'estiment indispensable pour maintenir la dynamique de la City et dénoncent les atermoiements du gouvernement.
Promesses de campagne
Le "Times" a souligné que le gouvernement cherchait notamment à se faire confirmer l'impact de la construction de cette troisième piste à Heathrow sur la qualité de l'air dans la mégapole londonienne.
David Cameron avait promis de rendre son arbitrage d'ici à la fin de l'année mais il se trouve dans une situation inconfortable pour trancher, lui qui avait fait campagne contre une extension de Heathrow en 2009, alors qu'il était chef de l'opposition au gouvernement travailliste. Surtout, il fait face à une forte opposition au sein même de son Parti conservateur contre l'option Heathrow, dont celle du maire de Londres, Boris Johnson, et du candidat conservateur pour lui succéder aux élections organisées en mai, Zac Goldsmith.
D'après la commission qui avait rendu son rapport le 1er juillet, le projet d'agrandissement de Heathrow coûterait 17,6 milliards de livres (24,4 milliards d'euros) mais générerait 147 milliards de livres (204 milliards d'euros) pour l'économie britannique sur 60 ans. Pour tenir compte des nuisances pour les riverains en cas de construction d'une troisième piste, elle avait suggéré d'interdire les vols de nuit, de financer l'isolation acoustique des maisons et des écoles ou encore de créer une autorité indépendante chargée de faire respecter les limitations sonores.
Promesses de campagne
Le "Times" a souligné que le gouvernement cherchait notamment à se faire confirmer l'impact de la construction de cette troisième piste à Heathrow sur la qualité de l'air dans la mégapole londonienne.
David Cameron avait promis de rendre son arbitrage d'ici à la fin de l'année mais il se trouve dans une situation inconfortable pour trancher, lui qui avait fait campagne contre une extension de Heathrow en 2009, alors qu'il était chef de l'opposition au gouvernement travailliste. Surtout, il fait face à une forte opposition au sein même de son Parti conservateur contre l'option Heathrow, dont celle du maire de Londres, Boris Johnson, et du candidat conservateur pour lui succéder aux élections organisées en mai, Zac Goldsmith.
D'après la commission qui avait rendu son rapport le 1er juillet, le projet d'agrandissement de Heathrow coûterait 17,6 milliards de livres (24,4 milliards d'euros) mais générerait 147 milliards de livres (204 milliards d'euros) pour l'économie britannique sur 60 ans. Pour tenir compte des nuisances pour les riverains en cas de construction d'une troisième piste, elle avait suggéré d'interdire les vols de nuit, de financer l'isolation acoustique des maisons et des écoles ou encore de créer une autorité indépendante chargée de faire respecter les limitations sonores.
