
© Éric Houri
"À mon arrivée, j’ai trouvé un port dans une situation difficile et une conjoncture économique morose. Mais je suis aujourd’hui optimiste et confiant. Avec une fiabilité sociale retrouvée, nos objectifs de développement sont réalistes". Rien de tel pour redonner le moral à la communauté portuaire havraise.
Des atouts exceptionnels
Pour autant, Hervé Martel sait que Laurent Castaing, son prédécesseur, lui a légué deux cailloux dans les souliers du directoire. Primo, la mise en place d’une filiale de maintenance de l’outillage portuaire. "C’est ma priorité. Il reste des réglages fins à effectuer entre nous", commente-t-il. Secundo, l’attribution du terminal multivrac (MTV) : "Le dossier n’a jamais été si proche d’aboutir", affirme Hervé Martel.
Pour lui, l’une des conséquences majeures de la réforme portuaire, c’est le nouveau rôle que sont amenés à tenir les ex-directeurs généraux. "Auparavant, on faisait du social entre deux grèves et l’ingénieur pour construire des infrastructures. Nous sommes devenus des ensembliers, des développeurs de systèmes portuaires impliquant public et privé", considère-t-il. Et dans un contexte de commerce planétaire, l’heure est désormais à la promotion commerciale tous azimuts. "Le Havre dispose d’atouts exceptionnels mais conserve l’image d’un port perturbé par les conflits sociaux. Il reste un gros travail de conviction à effectuer afin de persuader nos clients qu’une page est tournée. Côté armateurs, c’est bien avancé. Côté chargeurs, c’est plus difficile", admet le président du directoire.
Des atouts exceptionnels
Pour autant, Hervé Martel sait que Laurent Castaing, son prédécesseur, lui a légué deux cailloux dans les souliers du directoire. Primo, la mise en place d’une filiale de maintenance de l’outillage portuaire. "C’est ma priorité. Il reste des réglages fins à effectuer entre nous", commente-t-il. Secundo, l’attribution du terminal multivrac (MTV) : "Le dossier n’a jamais été si proche d’aboutir", affirme Hervé Martel.
Pour lui, l’une des conséquences majeures de la réforme portuaire, c’est le nouveau rôle que sont amenés à tenir les ex-directeurs généraux. "Auparavant, on faisait du social entre deux grèves et l’ingénieur pour construire des infrastructures. Nous sommes devenus des ensembliers, des développeurs de systèmes portuaires impliquant public et privé", considère-t-il. Et dans un contexte de commerce planétaire, l’heure est désormais à la promotion commerciale tous azimuts. "Le Havre dispose d’atouts exceptionnels mais conserve l’image d’un port perturbé par les conflits sociaux. Il reste un gros travail de conviction à effectuer afin de persuader nos clients qu’une page est tournée. Côté armateurs, c’est bien avancé. Côté chargeurs, c’est plus difficile", admet le président du directoire.
"Nos objectifs de développement sont réalistes"
Interpelé par Jean-Louis Le Yondre, président du conseil de développement du GPMH, qui ne fait pas mystère de son scepticisme envers le GIE Haropa-Ports de Paris Seine-Normandie et s’étonnait que son siège ne soit pas au Havre, l’ex-rugbyman est resté droit dans ses crampons. "J’ai fait une grande partie de ma carrière à Paris, ma scolarité à Rouen et j’ai des attaches familiales au Havre. À l’évidence, Le Havre est l’entité portuaire la plus puissante des trois. Mais je suis un Haropéen convaincu. À mes yeux, jouer la carte d’une hégémonie serait maladroit et conduirait à l’échec. Il faut que les cultures évoluent", a-t-il répondu. Le ballon est passé entre les poteaux.