En an après la présentation à Port-Jérôme de ses ambitions portuaires pour la région qu’il préside depuis janvier 2016, Hervé Morin a souhaité faire un "point d’étape", le 18 septembre à Rouen, dans le cadre du Marché d’intérêt national (Min) de Rouen et face à une centaine de représentants du monde portuaire régional.
S’il a bien admis que sa proposition de prendre les rênes du Havre et de Rouen, après Caen, Cherbourg et Dieppe (bientôt fusionnés), n’avait guère séduit en haut lieu, il a tenu à réaffirmer son attachement "charnel" à une "façade maritime et un ensemble portuaire normands à l’importance stratégique au plan national voire européen".
Comme l’an dernier, il a annoncé pour octobre l’adoption d’une "stratégie régionale pour la mer", quelques semaines avant le Cimer qui devrait dévoiler les choix gouvernementaux en matière de nouvelle gouvernance des ports français (les Assises de l'économie de la mer en 2017). Il a également renouvelé son souhait d’un rapprochement des ports de Rouen et du Havre, et non d’une fusion, assorti d’un renforcement de la collaboration avec Ports de Paris, au sein d’une "structure chapeau" dont le siège ne pourrait, à ses yeux, que se situer en Normandie. "Ne me demandez pas de choisir entre Rouen et Le Havre", a-t-il plaisanté.
Une chatière "espérée depuis douze ans"
Il a ensuite dressé le bilan de son action dans le domaine du portuaire et de la logistique depuis quelques mois, avec comme argument massue le financement intégral soit environ 125 millions d’euros, hors soutien européen espéré de Bruxelles (dépôt du dossier de demande fin octobre), à la construction d’une chatière dans l’avant-port du Havre "espérée depuis douze ans".
Comme l’an dernier, il a annoncé pour octobre l’adoption d’une "stratégie régionale pour la mer", quelques semaines avant le Cimer qui devrait dévoiler les choix gouvernementaux en matière de nouvelle gouvernance des ports français (les Assises de l'économie de la mer en 2017). Il a également renouvelé son souhait d’un rapprochement des ports de Rouen et du Havre, et non d’une fusion, assorti d’un renforcement de la collaboration avec Ports de Paris, au sein d’une "structure chapeau" dont le siège ne pourrait, à ses yeux, que se situer en Normandie. "Ne me demandez pas de choisir entre Rouen et Le Havre", a-t-il plaisanté.
Une chatière "espérée depuis douze ans"
Il a ensuite dressé le bilan de son action dans le domaine du portuaire et de la logistique depuis quelques mois, avec comme argument massue le financement intégral soit environ 125 millions d’euros, hors soutien européen espéré de Bruxelles (dépôt du dossier de demande fin octobre), à la construction d’une chatière dans l’avant-port du Havre "espérée depuis douze ans".
"Une façade maritime à l’importance stratégique au plan national voire européen"
"Cet accès direct à Port 2000 par la Seine sera opérationnel en 2026", a affirmé Jean-Louis Le Yondre, président du conseil de développement du Grand Port maritime du Havre (GPMH). Hervé Morin a enfin énuméré, façon inventaire à la Prévert, les "avancées" initiées par la région dans le domaine maritime et portuaire : la création d’une zone économique spéciale (ZES) Normandie-Caux-Vallée de Seine à Port-Jérôme, d’un Cluster d’entreprises Normandie maritime, d’une société d’aménagement pour l’axe Seine, du syndicat mixte Ports de Normandie ajoutant Dieppe à Caen et Cherbourg au 1er janvier prochain, d’un plan nautique normand 2018-2021, d’une Task Force normande auprès de l’UE…