L’hydrolien semblerait retrouver des courants porteurs en Normandie. La société britannique Simec Atlantis Energy (SAE) a confirmé son projet de s’implanter sur le territoire pour exploiter l’énergie marémotrice dans la Manche, au large de la pointe de La Hague, dans le puissant courant de marée du raz Blanchard.
Joint-venture "Normandie Hydrolienne"
Le 18 octobre à Cherbourg, Tim Cornélius, président de SAE, et Hervé Morin, président de la région Normandie, ont présenté leur partenariat : la région, par l’intermédiaire de son fonds d’investissements Normandie Participations et en lien avec l’agence Normandie Développement, prévoit d’investir dans la joint-venture "Normandie Hydrolienne", dont serait actionnaire majoritaire Simec Atlantis Energy (SAE). "Nous espérons obtenir toutes les autorisations dans les douze mois à venir", ont lancé de concert Tim Cornélius et Hervé Morin. La ferme pilote comprendrait dix hydroliennes d’une capacité totale de 20 MW, pour une mise en service dès 2020.
Deux projets de fermes pilote étaient tombés à l’eau, tous deux lauréats de l’appel à manifestations d’intérêt (AMI) lancé par l’Ademe en 2013. Normandie Hydro piloté par EDF EN avait été porté par Naval Group (alors DCNS Énergies), via sa filiale Naval Énergies (Naval Group et Bpifrance). Le projet prévoyait sept hydroliennes de 2 mégawatts et, en juin dernier, le constructeur français avait inauguré en grandes pompes une unité d’assemblage de turbines sous-marines Open Hydro, de plus de 5.000 m2, pouvant produire jusqu’à 25 hydroliennes par an. Mais, un mois plus tard, Naval Énergies avait annoncé la fin de ses investissements dans cette technologie.
Joint-venture "Normandie Hydrolienne"
Le 18 octobre à Cherbourg, Tim Cornélius, président de SAE, et Hervé Morin, président de la région Normandie, ont présenté leur partenariat : la région, par l’intermédiaire de son fonds d’investissements Normandie Participations et en lien avec l’agence Normandie Développement, prévoit d’investir dans la joint-venture "Normandie Hydrolienne", dont serait actionnaire majoritaire Simec Atlantis Energy (SAE). "Nous espérons obtenir toutes les autorisations dans les douze mois à venir", ont lancé de concert Tim Cornélius et Hervé Morin. La ferme pilote comprendrait dix hydroliennes d’une capacité totale de 20 MW, pour une mise en service dès 2020.
Deux projets de fermes pilote étaient tombés à l’eau, tous deux lauréats de l’appel à manifestations d’intérêt (AMI) lancé par l’Ademe en 2013. Normandie Hydro piloté par EDF EN avait été porté par Naval Group (alors DCNS Énergies), via sa filiale Naval Énergies (Naval Group et Bpifrance). Le projet prévoyait sept hydroliennes de 2 mégawatts et, en juin dernier, le constructeur français avait inauguré en grandes pompes une unité d’assemblage de turbines sous-marines Open Hydro, de plus de 5.000 m2, pouvant produire jusqu’à 25 hydroliennes par an. Mais, un mois plus tard, Naval Énergies avait annoncé la fin de ses investissements dans cette technologie.
"La ferme pilote comprendrait dix hydroliennes pour une mise en service dès 2020"
Un autre parc pilote de quatre hydroliennes de 1,4 MW, Nepthyd (Normandie Énergie Pilote Hydrolien), avait aussi été sélectionné par l'État, initié par Engie-Enedis (ex-GDF Suez) avec Alstom. Et lui aussi abandonné, en 2017, après la décision de General Electric d'arrêter le développement de la turbine Oceade, développée par Alstom qui depuis avait été repris par le groupe américain. Les deux projets avaient obtenu en novembre 2016 l'avis favorable des commissions d'enquête publique mais les acteurs avaient alors évoqué des coûts de production élevés, les tarifs de rachat d’électricité, les atermoiements du gouvernement français sur le dossier hydrolien.
Quant à Atlantis, l’industriel coté à la Bourse de Londres et membre du consortium mondial GFG Alliance présent dans les secteurs de l'énergie et des métaux a déjà placé au fond de la mer, au nord de l’Écosse, une ferme éolienne de trois turbines de 1,5 MW et prévoit de la développer en 2019.