Hyperloop TT installe un centre de recherche à Toulouse

L'une des entreprises américaines travaillant sur le projet "Hyperloop", système futuriste de transport à grande vitesse, a annoncé mardi 24 janvier l'implantation d'un centre de recherche et développement européen à Toulouse. Hyperloop Transportation Technologies (HTT) doit installer des locaux sur l'ancienne base aérienne de Francazal, selon un accord signé mardi par les dirigeants de la société, Toulouse métropole, la région Occitanie et la préfecture de région. Le centre doit notamment comprendre des locaux de recherche et une piste d'essai "d'environ 1 km". Les "premiers aménagements seront lancés dès 2017" avec la création de "50 emplois directs dans un premier temps". Un investissement de 40 millions de dollars (37,2 millions d'euros) est prévu sur les cinq années à venir, ont précisé les dirigeants de l'entreprise, basée à Playa Vista, en Californie. Le concept d'Hyperloop, considéré par certains comme de la science-fiction, consisterait à propulser des passagers dans des capsules circulant dans un tube à basse pression, "à une vitesse pouvant atteindre 1.200 km/h". "Toulouse est le centre névralgique de l'industrie aérospatiale européenne et il nous semble tout à fait naturel d'avoir une présence ici, aux côtés de nombre de nos partenaires et confrères", a déclaré Dirk Ahlborn, président-directeur général de la start-up. L'idée d'Hyperloop a été lancée en 2013 par le milliardaire Elon Musk, déjà à l'initiative des voitures électriques Tesla et du lanceur de satellites SpaceX.
Estimant n'avoir pas le temps de s'en occuper, Elon Musk a laissé son projet ouvert aux offres concurrentes de plusieurs entreprises souhaitant le développer et n'a investi d'argent dans aucune. Mercredi 18 janvier, HTT avait annoncé le lancement d'une étude de faisabilité pour une éventuelle liaison entre la ville tchèque de Brno et la capitale slovaque, Bratislava, voire à terme Prague. Une start-up canadienne, TransPod, et une autre start-up américaine, Hyperloop One, sont dans la course pour déployer ce système de transport futuriste. Cette dernière, dans laquelle a notamment investi la SNCF, a annoncé début novembre le lancement d'une étude de faisabilité aux Émirats arabes unis pour propulser voyageurs et marchandises entre Dubaï et Abou Dhabi en 12 minutes, contre une heure et demie en moyenne aujourd'hui par l'autoroute.

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