
Le plan de modernisation de la flotte prévoit l'achat de 20 porte-conteneurs, dont 12 de plus de 20.000 EVP © Hyundai Merchant Marine
Comme la majorité des tout premiers armateurs mondiaux, Hyundai Merchant Marine (HMM) a publié un résultat opérationnel négatif pour le premier trimestre 2018. Son Ebit a atteint - 142 millions de dollars sur la période.
La compagnie a expliqué ce résultat par la surabondance de son offre et la baisse de la demande au cours de ce qui est habituellement le trimestre le moins animé de l'année. Elle a affiché un taux de remplissage de 75,5 %, contre 79,3 % l'année dernière à pareille époque et 77,7 % au dernier trimestre 2017.
Pour l'armateur sud-coréen, il s'agit du douzième trimestre consécutif de résultat opérationnel négatif. Cela ne l'empêche pas de se reposer de plus en plus sur la ligne régulière, qui représente désormais 90,5 % de son chiffre d'affaires, contre 88,5 % il y a un an. HMM est aussi présent dans les secteurs des vracs liquides et solides.
Les volumes transportés par HMM au premier trimestre ont pourtant augmenté de 2,2 %, à 981.511 EVP. Alphaliner souligne que ce sont les capacités achetées auprès du partenariat 2M sur les trades Asie-Europe et transpacifique (côte Est américaine) qui ont rattrapé une tendance globale baissière sur ses propres navires.
Changement de stratégie
La dernière compagnie majeure coréenne, après la disparition de Hanjin Shipping l'an dernier, a annoncé son intention de répondre aux défis du marché en développant les services de niche et en s'ouvrant à davantage de ports et de marchés. Avec le soutien de son État, qui détient désormais 30 % de son capital, elle compte aussi répondre à la hausse du prix du combustible et des coûts d'opération par l'achat de navires neufs – cumulant une capacité de 388.000 EVP – auprès de trois chantiers coréens.
HMM a ainsi annoncé la commande de 7 porte-conteneurs de 23.000 EVP à DSME et 5 autres à Samsung (SHI), tous livrables en 2020, ainsi que de 8 unités de 14.000 EVP à Hyundai (HHI), attendus pour 2021.
La compagnie a expliqué ce résultat par la surabondance de son offre et la baisse de la demande au cours de ce qui est habituellement le trimestre le moins animé de l'année. Elle a affiché un taux de remplissage de 75,5 %, contre 79,3 % l'année dernière à pareille époque et 77,7 % au dernier trimestre 2017.
Pour l'armateur sud-coréen, il s'agit du douzième trimestre consécutif de résultat opérationnel négatif. Cela ne l'empêche pas de se reposer de plus en plus sur la ligne régulière, qui représente désormais 90,5 % de son chiffre d'affaires, contre 88,5 % il y a un an. HMM est aussi présent dans les secteurs des vracs liquides et solides.
Les volumes transportés par HMM au premier trimestre ont pourtant augmenté de 2,2 %, à 981.511 EVP. Alphaliner souligne que ce sont les capacités achetées auprès du partenariat 2M sur les trades Asie-Europe et transpacifique (côte Est américaine) qui ont rattrapé une tendance globale baissière sur ses propres navires.
Changement de stratégie
La dernière compagnie majeure coréenne, après la disparition de Hanjin Shipping l'an dernier, a annoncé son intention de répondre aux défis du marché en développant les services de niche et en s'ouvrant à davantage de ports et de marchés. Avec le soutien de son État, qui détient désormais 30 % de son capital, elle compte aussi répondre à la hausse du prix du combustible et des coûts d'opération par l'achat de navires neufs – cumulant une capacité de 388.000 EVP – auprès de trois chantiers coréens.
HMM a ainsi annoncé la commande de 7 porte-conteneurs de 23.000 EVP à DSME et 5 autres à Samsung (SHI), tous livrables en 2020, ainsi que de 8 unités de 14.000 EVP à Hyundai (HHI), attendus pour 2021.
"HMM a décidé de quitter le trade transatlantique"
Par ailleurs, Hyundai Merchant Marine (HMM) a décidé de quitter le trade transatlantique. L'armateur sud-coréen va cesser d'acheter des slots sur deux services Europe du Nord-côte Est des États-Unis de Maersk Line et MSC opérés dans le cadre de leur Vessel Sharing Agreement (VSA) 2M. Pour Alphaliner, HMM perd ainsi son statut de "global carrier", qui "se définit par une présence sur les trois principaux marchés Est-Ouest".
L'allocation de l'armateur coréen sur le transatlantique lui confère une capacité de 700 EVP par semaine, soit moins de 1 % de l'offre existant entre l'Europe et la côte Est de l'Amérique du Nord. Cet accord de coopération stratégique avec 2M a débuté en avril 2017 et était censé durer trois ans.
Selon le consultant, "sa faible part de marché s'est avérée insoutenable pour HMM, alors que ses taux de fret sont restés moribonds". Ce retrait devrait avoir peu de conséquence pour le marché, le consultant s'attendant à ce que Maersk et MSC récupèrent ces capacités.