IAG poursuit sa reprise au troisième trimestre

Le groupe britannique IAG, maison mère des compagnies British Airways et Iberia, s'envolait le 13 octobre à la Bourse de Londres, après avoir annoncé que son résultat du troisième trimestre sera supérieur aux attentes.
Le troisième trimestre "a été meilleur que prévu, en raison de la vigueur des revenus de passagers" pendant l'été, a annoncé le britannique IAG, avant les résultats qui doivent être publiés le 28 octobre.

"Nous prévoyons désormais que le bénéfice d'exploitation" pour la période, hors éléments exceptionnels, "sera de l'ordre de 1,2 milliard d'euros", contre une perte de 485 millions d'euros un an plus tôt, a ajouté le groupe.
L'action d'IAG grimpait de 6,27 % à 107,08 pence jeudi à la Bourse de Londres.

"Malgré les pressions sur le coût de la vie auxquelles sont confrontés les consommateurs, la billetterie de British Airways ne s'est pas arrêtée", et c'est "un soulagement bienvenu pour ce transporteur meurtri" par la pandémie, note Sophie Lund-Yates, analyste chez Hargreaves Lansdown.

Le groupe aérien avait renoué avec les bénéfices au deuxième trimestre pour la première fois depuis les pertes abyssales subies lors de la pandémie, qui a entraîné l'immobilisation du trafic des mois durant, puis une reprise très graduelle en raison de longues restrictions sanitaires.

Tiré par la reprise de la demande, IAG avait annoncé un bénéfice net de 133 millions d'euros pour les trois mois achevés fin juin, contre une perte de 981 millions un an plus tôt. Les compagnies espagnoles Iberia et Vueling avaient réalisé les meilleures performances du groupe, grâce au marché intérieur espagnol et aux liaisons avec l'Amérique du Sud.

"Dette colossale"

La maison mère de British Airways, compagnie qui avait supprimé quelque 10.000 emplois pendant la pandémie, "a été l'un des transporteurs les plus durement touchés", notamment parce que "les voyages long-courriers et d'affaires ont pris beaucoup plus de temps" à rebondir, selon Sophie Lund-Yates.

Mais "il reste encore un long chemin à parcourir avant de sabrer le champagne" dans un "monde marqué par une inflation plus élevée et des coûts accrus" auxquels les consommateurs doivent s'adapter et en raison de "la dette colossale" contractée par IAG pour traverser la crise, poursuit l'analyste.

L'annonce d'IAG est intervenue quelques heures après que sa concurrente Easyjet a prévenu qu'elle s'attendait pour sa part à une troisième perte d'affilée pour son résultat annuel décalé, attendu fin novembre.

Cette dernière a été pénalisée par les perturbations de ses opérations avant l'été et a connu un "rebond record" par la suite.
L'aéroport londonien d'Heathrow espère, quant à lui, retrouver son niveau de trafic prépandémie sous douze mois, dans un contexte "incertain" entre une économie mondiale qui s'essouffle, une nouvelle vague de Covid-19 et la guerre en Ukraine.

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