IAG voit le bout du tunnel et prévoit un retour dans le vert en 2022

Le groupe aérien IAG, maison mère de British Airways et Iberia, a réduit de deux tiers sa perte nette au troisième trimestre, à 574 millions d'euros, grâce à la reprise progressive du trafic. L’entreprise espère un retour aux bénéfices en 2022.
IAG a indiqué avoir tourné à 43,4 % de ses capacités de 2019 au cours du troisième trimestre 2021, et s'attend à ce que ce chiffre progresse à 60 %, au quatrième trimestre, accompagnant la levée des restrictions aux voyages imposées en raison de la pandémie.
Le groupe avait subi une énorme perte nette de 6,9 milliards d'euros en 2020 et supprimé environ 10.000 emplois chez British Airways, soit un quart des effectifs, et 500 chez Aer Lingus. Pour le seul troisième trimestre de 2020, le groupe avait affiché une perte de 1,8 milliard d'euros.

Mais "une reprise significative est en cours", a estimé le directeur général, Luis Gallego, ajoutant que le groupe "continue de capitaliser sur les augmentations des réservations grâce à la levée des restrictions sur les voyages". À court terme, le groupe se prépare à opérer au maximum de ses capacités et "veillera à ce que tout soit en place pour retrouver la rentabilité en 2022", ajoute-t-il.

Parmi les compagnies du groupe, Iberia se détache et a renoué avec les bénéfices opérationnels au cours du trimestre, tandis que Vueling a atteint l'équilibre concernant son résultat d'exploitation. L'été a vu la levée graduelle des restrictions de voyages et l'allègement des tests et procédures, notamment pour les voyageurs vaccinés se rendant au Royaume-Uni.

Vols transatlantiques

Le chiffre d'affaires du groupe a été multiplié par plus de deux sur le trimestre, à 2,7 milliards d'euros, et sa perte opérationnelle a diminué de trois quarts, à 452 millions d'euros.

"La situation s'améliore doucement chez IAG, mais les investisseurs doivent encore garder leur ceinture attachée" pendant un moment, alors que le chiffre d'affaires a été "légèrement inférieur aux attentes pour le trimestre", a tempéré Richard Hunter, analyste chez Interactive Investor. La dette du groupe s'est creusée d'un quart en un an à 12,4 milliards d'euros, en raison d'un "cocktail d'emprunts nécessaires pour maintenir l'entreprise à flot", ajoute-t-il.

"Toutes nos compagnies ont affiché des améliorations", a relevé Luis Gallego, qui attend encore une progression au quatrième trimestre alors que le couloir aérien transatlantique doit rouvrir complètement le 8 novembre 2021. "C'est un moment clé pour notre secteur" alors que "British Airways dessert davantage de destinations aux États-Unis que n'importe quel autre transporteur transatlantique", a fait valoir le directeur général.

L'entreprise relève que les vols cargo ont progressé de 37 % par rapport à l'année dernière, et cette activité se situe désormais à 73 % de ses niveaux d'avant la pandémie. Le groupe note encore que les réservations de vols long-courriers rebondissent plus rapidement que les vols courts à l'approche de l'hiver et que les voyages d'affaires montrent des premiers signes de reprise.

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