Le Groupe Axtom et ID Logistics devraient bientôt s’installer dans la métropole stéphanoise. Le syndicat mixte de la Zone d'activité d'intérêt national (ZAIN) a retenu leur projet d’implantation de plateforme logistique à Andrézieux-Bouthéon, dans la zone d’activités Opéra Parcs, au nord-est de Saint-Étienne.
Le groupement immobilier y acquiert un foncier de 16 hectares. ID Logistics prévoit d'y construire 82.000 mètres carrés d'entrepôts, pour un investissement de 80 millions d’euros. Objectif : la création d’un ensemble logistique qui devrait créer à terme "entre 400 et 500 emplois", avancent les deux entreprises. Son exploitation devrait démarrer fin 2022.
Un projet abandonné dans le Rhône
La crise du Covid-19 n'empêche pas ID Logistics de poursuivre le développement de ses projets rhônalpins, malgré des résistances locales. Ainsi dans l’ouest lyonnais, à Saint-Romain-de-Popey, les élus avaient annoncé l'implantation d’un bâtiment logistique sur plus de 20 hectares, avec 504 emplois promis. Un projet qui avait soulevé de vives contestations de la part d’associations de riverains, du fait de l’impact des travaux sur l’environnement. Le collectif Quicury notamment, avait attaqué ce projet, accusé de détruire des zones humides et de mettre en danger des espèces protégées. En février, il a été abandonné.
Le groupement immobilier y acquiert un foncier de 16 hectares. ID Logistics prévoit d'y construire 82.000 mètres carrés d'entrepôts, pour un investissement de 80 millions d’euros. Objectif : la création d’un ensemble logistique qui devrait créer à terme "entre 400 et 500 emplois", avancent les deux entreprises. Son exploitation devrait démarrer fin 2022.
Un projet abandonné dans le Rhône
La crise du Covid-19 n'empêche pas ID Logistics de poursuivre le développement de ses projets rhônalpins, malgré des résistances locales. Ainsi dans l’ouest lyonnais, à Saint-Romain-de-Popey, les élus avaient annoncé l'implantation d’un bâtiment logistique sur plus de 20 hectares, avec 504 emplois promis. Un projet qui avait soulevé de vives contestations de la part d’associations de riverains, du fait de l’impact des travaux sur l’environnement. Le collectif Quicury notamment, avait attaqué ce projet, accusé de détruire des zones humides et de mettre en danger des espèces protégées. En février, il a été abandonné.
"Des projets qui soulèvent de vives contestations"
À Mably (Loire), à côté de Roanne, l’annonce de l'arrivée du logisticien a également suscité de fortes contestations. Les membres du collectif 88 %, élus dans l’opposition du conseil municipal de Roanne depuis mars, soutenus par plusieurs associations, ont manifesté contre l’implantation d’une "plateforme logistique 4.0", comprenant un entrepôt de 50.000 m2, sur 11 hectares de terrain. Comme dans l’ouest lyonnais, les conséquences sur l’environnement et l’augmentation du trafic routier (100 à 150 poids lourds supplémentaires sur les routes) sont pointées du doigt. Pour autant, ces oppositions ne semblent pas avoir arrêté le projet, pour lequel 300 emplois sont annoncés. Les travaux étaient prévus pour démarrer fin 2020 pour une livraison fin 2021, mais ils pourraient être décalés par la crise sanitaire.
ID Logistics n'est pas seul à attirer les foudres des associations rhônalpines : le 6 juillet dernier, Quicury a également déposé un recours contre l'arrêté préfectoral d'autorisation environnementale accordé au promoteur Argan. La foncière prévoit de construire un entrepôt logistique de 20.000 m2 à Sarcey pour le fabricant de matériels de dialyse Fresenius Medical Care (FMC) Smad. Les mêmes raisons environnementales sont invoquées.
ID Logistics n'est pas seul à attirer les foudres des associations rhônalpines : le 6 juillet dernier, Quicury a également déposé un recours contre l'arrêté préfectoral d'autorisation environnementale accordé au promoteur Argan. La foncière prévoit de construire un entrepôt logistique de 20.000 m2 à Sarcey pour le fabricant de matériels de dialyse Fresenius Medical Care (FMC) Smad. Les mêmes raisons environnementales sont invoquées.