
© AÉROPORTS DE LYON
Les compagnies aériennes plaident pour un système mondial pour réduire les émissions de CO2. "C'est un problème mondial qui nécessite une réponse mondiale", a déclaré le directeur de l'Iata, Tony Tyler. L'Union européenne a décidé en 2008 d'obliger toutes les compagnies aériennes entrant ou sortant de l'UE à racheter l'équivalent de 15 % de leurs émissions de CO2 à compter du 1er janvier 2012 pour lutter contre le réchauffement climatique. La taxe devrait leur coûter 380 millions d'euros (528 millions de dollars) en 2012 et cette facture annuelle augmentera encore en 2013, le quota d'émissions attribué gratuitement étant ramené de 85 % à 82 %.
Fluidifier le trafic
Soulignant que l'aérien devait contribuer à l'effort pour réduire les émissions de CO2, Tony Tyler a toutefois estimé qu'il serait plus judicieux d'utiliser cet argent pour améliorer les performances environnementales de l'industrie aéronautique, en développant par exemple le biocarburant. Il a en outre souligné que l'une des solutions pour réduire les émissions était de fluidifier le trafic aérien pour éviter des survols d'avions en attente d'atterrissage.
Tony Tyler souhaite que l'Union européenne ajourne la mise en place de cette taxe d'autant que le contexte économique reste tendu. "Les temps sont difficiles pour l'aérien. Nos bénéfices baissent cette année. Depuis l'an passé, notre rentabilité s'effrite. Le cargo est particulièrement mal en point cette année", a-t-il expliqué, avec "des prix du carburant toujours élevés". Tony Tyler a indiqué que l'Iata devait publier ses prochaines prévisions le 7 décembre. Le 20 septembre, l'organisation, basée à Genève, avait revu à la hausse sa prévision de bénéfices la portant à 6,9 milliards de dollars contre 4 milliards envisagés en juin.
Fluidifier le trafic
Soulignant que l'aérien devait contribuer à l'effort pour réduire les émissions de CO2, Tony Tyler a toutefois estimé qu'il serait plus judicieux d'utiliser cet argent pour améliorer les performances environnementales de l'industrie aéronautique, en développant par exemple le biocarburant. Il a en outre souligné que l'une des solutions pour réduire les émissions était de fluidifier le trafic aérien pour éviter des survols d'avions en attente d'atterrissage.
Tony Tyler souhaite que l'Union européenne ajourne la mise en place de cette taxe d'autant que le contexte économique reste tendu. "Les temps sont difficiles pour l'aérien. Nos bénéfices baissent cette année. Depuis l'an passé, notre rentabilité s'effrite. Le cargo est particulièrement mal en point cette année", a-t-il expliqué, avec "des prix du carburant toujours élevés". Tony Tyler a indiqué que l'Iata devait publier ses prochaines prévisions le 7 décembre. Le 20 septembre, l'organisation, basée à Genève, avait revu à la hausse sa prévision de bénéfices la portant à 6,9 milliards de dollars contre 4 milliards envisagés en juin.