Île-de-France : nouvelles aides destinées aux matériels fluviaux et routiers

Quelques jours avant la trêve des confiseurs, le 12 décembre, le Conseil de Paris a adopté une série de mesures financières visant à inciter les professionnels à recourir à des modes de déplacement propre. Avec les matériels routiers, la voie d’eau bénéficie elle aussi de nouvelles aides.
À l’attention des particuliers, taxis et professionnels de la logistique, vingt-six mesures incitatives ont été adoptées par le Conseil de Paris. Dans le prolongement des actions lancées dès 2015, elles couvrent un champ plus large d’entreprises et de modes de transport.
Parmi les douze mesures à l’attention des professionnels de la logistique, le fluvial se voit attribuer de nouvelles aides pour accompagner la dépollution des moteurs des bateaux. "Ces aides sont destinées aux entreprises franciliennes réalisant du transport de marchandises (ou de passagers, NDLR) dans Paris", précise la Ville de Paris. La collectivité propose jusqu’à 1.200 euros pour l’achat d’un système de dépollution appliqué à des moteurs fonctionnant au fuel ou au gasoil. L’achat d’un moteur à énergie alternative est soutenu de son côté jusqu’à 9.000 euros.

Véhicules routiers

Le gros des mesures concerne la distribution routière et s’adresse à toutes les entreprises jusqu’à 50 salariés (contre 10 auparavant) domiciliées à Paris, les Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93) et Val-de-Marne (94). Elles soutiennent l’acquisition de deux-roues motorisés ou non, d’utilitaires jusqu’à 3,5 tonnes et de camions de plus de 3,5 tonnes. Pour ces matériels, les aides de la Ville de Paris s’élèvent de 400 à 9.000 euros. Ce soutien de 9.000 euros est notamment attribué pour l’achat d’un poids lourd électrique, à hydrogène ou fonctionnant au gaz naturel.

Aller plus loin

Si ces mesures sont saluées par le Groupement des activités de transport et de manutention de la région Île-de-France (Gatmarif), son président, Jean Depraeter, appelle les collectivités territoriales franciliennes à aller plus loin, et à tenir compte de l’augmentation rapide de la distribution de colis e-commerce. Parmi les mesures proposées, le groupement plaide par exemple pour un plan de soutien au gaz carburant. Jean Depraeter demande aussi un meilleur encadrement des livraisons à horaires décalés jusqu’à 23 heures et à partir de 5 heures du matin, et la création imposée de locaux de réception de fret dans toutes les nouvelles constructions d’habitation et de bureaux. La métropole est présentée comme la bonne échelle pour définir des règles de circulation et de stationnement harmonisées, et Sogaris pour déployer des capacités foncières dédiées à la logistique urbaine.

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