Pour la région Rhône-Alpes, "en 2012, ce sont 372.200 m2 qui ont été placés. Évidemment, en 2013, avec quelque 260.000 m2 c’est moins satisfaisant mais nous limitons la casse", remarque Didier Terrier, directeur général d’Arthur Loyd Logistique.
Sur la plaine de l’Ain, Norbert Dentressangle, Prodex, Astron, Eberhardt, qui ont pris respectivement 12.000 m2, 14.000 m2, 12.000 m2 et encore 12.000 m2, ont fait bouger les lignes sur ce grand pôle logistique où l’on recense 780.000 m2 d’entrepôts et 350 hectares de réserve foncière. Du côté de l'Isle-d’Abeau, Concorde logistic, prestataire spécialisé d’Orange, a pris 25.000 m2 et Rhenus a étendu de 22.000 m2 son implantation. Des signatures sont encore attendues d’ici la fin de l’année.
Sur la plaine de l’Ain, Norbert Dentressangle, Prodex, Astron, Eberhardt, qui ont pris respectivement 12.000 m2, 14.000 m2, 12.000 m2 et encore 12.000 m2, ont fait bouger les lignes sur ce grand pôle logistique où l’on recense 780.000 m2 d’entrepôts et 350 hectares de réserve foncière. Du côté de l'Isle-d’Abeau, Concorde logistic, prestataire spécialisé d’Orange, a pris 25.000 m2 et Rhenus a étendu de 22.000 m2 son implantation. Des signatures sont encore attendues d’ici la fin de l’année.
"Le marché lyonnais assez similaire au marché parisien"
Le marché lyonnais semble s’être comporté de façon assez similaire au marché parisien avec un démarrage de l’année très calme et un rattrapage ensuite. Avec Paca, Lille et quelques autres régions (Bourgogne, Champagne-Ardenne…), le chiffre d’affaires global devrait atteindre voire dépasser les 2 millions d’euros. Le marché lyonnais pâtit de la faiblesse des grandes transactions, de la rareté du clés-en-main, d’une moindre activité des prestataires.
Le foncier, une question cruciale
Le foncier devient une question cruciale dans la région lyonnaise. Depuis 2008, plus aucun bâtiment n’est construit en blanc. Pour que les promoteurs agissent, il faudrait plus de financements et un contexte économique plus rassurant. Des bâtiments en blanc pourraient peut-être être réalisés en 2014. À l’Isle-d’Abeau, les bâtiments obsolètes sont difficiles à restructurer, les démolitions coûtent cher et les initiatives sont handicapées par un alourdissement réglementaire incessant. Près de la rocade Est, voie saturée comme d’autres, on pourrait trouver d’anciens sites logistiques adaptables sous certaines conditions pour d’autres secteurs.
Une réflexion lancée par PRD sur la zone Loire-Forez voici plusieurs années dans le cadre d’un schéma d’ensemble semblerait maintenant intéresser les collectivités locales pour de la logistique et d’autres secteurs d’activités. Grenoble ne dispose pratiquement pas de foncier et les activités technologiques y sont préférées aux activités logistiques. À Vienne-Salaise, zone desservie par l’autoroute, le fer et le fleuve, Didier Terrier y voit "une zone en devenir" que beaucoup étudient. Même si Didier Terrier observe au passage que le report modal et la vertu écologique sont des arguments de communication plus que d’actions concrètes. "Si demain, les utilisateurs réclamaient cette multimodalité, les choses iraient plus vite en ce domaine", observe Didier Terrier.
Les valeurs locatives se tiennent correctement avec 40-41 euros le m2 sur le Pipa (Parc industriel de la plaine de l’Ain) et 42-43 euros le m2 à l’Isle-d’Abeau pour des bâtiments de classes A et B. Les professionnels de l’immobilier sont attentifs aux réflexions en cours à Paris sur d’éventuelles velléités d’imposer des baux à construction. La vigilance s’impose.