
© Bolloré
En Guinée, le terminal à conteneurs de Conakry, géré par Bolloré, a été inauguré lundi 17 novembre. "Notre ambition est de faire du port de Conakry un hub vers l’Amérique latine", a déclaré le chef de l'État lors de cette inauguration, en présence des ambassadeurs de France et de Chine. La nouvelle infrastructure, d'une longueur de 600 mètres, contre 260 mètres auparavant, peut désormais "accueillir simultanément deux navires de grandes capacités".
Le quai est réalisé "avec un financement du groupe Bolloré à hauteur de 47 millions d'euros, soit environ 447 milliards de francs guinéens. L'infrastructure qui a créé plus de 150 emplois, sera dotée de deux portiques afin de permettre au Port autonome de Conakry d’être plus compétitif". Bolloré "compte investir 500 millions d'euros pendant la durée de la concession", a affirmé, lors de l'inauguration, Ange Mancini, représentant du groupe Bolloré qui avait remporté en avril 2011 le marché, pour l'exploitation du port de Conakry, pour vingt-cinq ans. L'extension du nouvel ouvrage portuaire, après des premiers travaux réalisés par le groupe de BTP Sogea-Satom, a été réalisée par la société China Harbour Engineering (CHEC). La société chinoise s'est vu confier ces travaux à la suite d'un appel d'offres lancé par le groupe français.
Le quai est réalisé "avec un financement du groupe Bolloré à hauteur de 47 millions d'euros, soit environ 447 milliards de francs guinéens. L'infrastructure qui a créé plus de 150 emplois, sera dotée de deux portiques afin de permettre au Port autonome de Conakry d’être plus compétitif". Bolloré "compte investir 500 millions d'euros pendant la durée de la concession", a affirmé, lors de l'inauguration, Ange Mancini, représentant du groupe Bolloré qui avait remporté en avril 2011 le marché, pour l'exploitation du port de Conakry, pour vingt-cinq ans. L'extension du nouvel ouvrage portuaire, après des premiers travaux réalisés par le groupe de BTP Sogea-Satom, a été réalisée par la société China Harbour Engineering (CHEC). La société chinoise s'est vu confier ces travaux à la suite d'un appel d'offres lancé par le groupe français.
"Le port de Conakry un hub vers l’Amérique latine"
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Le président Condé, élu en novembre 2010, avait résilié le 8 mars 2011, par décret, la convention de concession du terminal octroyée en 2008 pour vingt-cinq ans à Getma, filiale de l'armateur français NCT Necotrans, pour la confier au groupe Bolloré, déclenchant une bataille judiciaire entre les deux rivaux. Le litige s'était réglé devant le tribunal de commerce de Nanterre, qui avait condamné en octobre 2013 Bolloré à verser plus de 2 millions d'euros à NCT Neotrans, au titre des investissements réalisés ayant "bénéficié au nouveau concessionnaire", mais débouté le demandeur de ses assignations en "concurrence déloyale" et complicité de violation par l’État de ses engagements contractuels. Le tribunal avait considéré qu'"il n'a pas été démontré que les sociétés du groupe Bolloré sont à l'origine de la décision de résiliation".
Le port de Conakry, seul Port autonome de Guinée, est vital à l'économie du pays. Près de 4 millions de tonnes de marchandises y transitent chaque année, des hydrocarbures aux biens de première nécessité.