Industrie pharmaceutique : les fabricants demandent du soutien

Il faut "consolider l'indépendance sanitaire de l'Europe et de la France", a indiqué le G5 Santé, qui regroupe les huit principales entreprises françaises du secteur de la santé et des sciences du vivant (bioMérieux, Guerbet, Ipsen, LFB, Pierre Fabre, Sanofi, Servier et Théa). Dans le contexte actuel, certains produits indispensables viennent parfois à manquer. À tel point que le gouvernement a annoncé plusieurs mesures visant à favoriser la relocalisation de la production de certaines molécules.
Les principes actifs de 83 % des médicaments produits par les entreprises du G5 ont au moins une localisation de leur production en Europe. La question des pénuries se pose donc de façon moins prégnante pour celles-ci. "Nous sommes déjà fortement implantés en France. On demande à ce que ces enjeux de production soient pris en compte dans la politique des prix du Comité économique des produits de santé", commente Didier Véron, président du G5 santé, qui représente 52 usines en France et 20.000 salariés.

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