Si les coûts de revient des transporteurs routiers sont restés stables l'an passé, pour 2015, les prévisions du CNR sont plus inflationnistes avec des hausses jusqu'à 1,7 % en longue distance, et de 1,4 % en régional. L'issue des négociations sur les salaires précisera le niveau de l'augmentation en 2015.
Supérieure à 0,1 point par rapport à 2012 et 2013, la croissance du PIB en France s'élèverait à 0,4 % en 2014. Sans parler de reprise, elle se hisserait à 1 % cette année avec deux inconnues de taille aux conséquences sensibles pour la mobilité des biens et des personnes ainsi que pour le commerce extérieur : la baisse de l'euro par rapport au dollar, et celle du prix du pétrole susceptible, aussi, de relancer l'investissement industriel et la consommation. Face à ce manque de visibilité, "le couplage entre activité économique et transport est implacable", rappelle en revanche le CNR dans une note consacrée à l'évolution des coûts dans le transport routier en 2015. Point départ de sa réflexion, "la demande reste à un niveau très bas et fragilise les entreprises de transport.