En élargissant son périmètre à l’ensemble des gaz à effet de serre, l’Information CO2 devrait davantage converger avec les dispositifs européens en vigueur. Un moyen aussi pour les prestataires comme pour les chargeurs de s’approprier une obligation dont les résultats, deux ans après son application, demeurent modestes.
Dans les transports de fret comme de voyageurs, un prestataire sur quatre déclare ne pas connaître l’obligation d’informer chaque bénéficiaire d’un transport de la quantité de dioxyde de carbone (CO2) émise. Ils se retrouvent donc parmi les 50 % de prestataires qui, dans le fret, n’appliquent pas ce dispositif en vigueur depuis le 1er octobre 2013*. À leur décharge, seuls 20 % des chargeurs l’utilisent. Tels sont quelques enseignements extraits du rapport sur l’Information CO2 remis au ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie (MEDDE) par la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer (DGITM). Sur la base d’une enquête menée auprès de 800 prestataires et clients, ce travail souligne aussi quelques aspects positifs. Sans sanction prévue pour les prestataires fret qui ne communiquent pas l’Information CO2, ils sont néanmoins…
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