Istanbul : le futur aéroport géant prend forme

Le chantier du futur troisième aéroport d'Istanbul, l'un des plus grands du monde, avance grand train. La plateforme doit être mise en service dans six mois.
Un compte à rebours numérique a été installé à l'entrée d'un immense hangar abritant des bureaux administratifs du chantier. Il affiche le nombre de semaines et jours restant avant le 29 octobre, fête nationale turque et date prévue pour l'ouverture du futur aéroport d'Istanbul, l'un des nombreux projets gigantesques lancés sous la houlette du président Recep Tayyip Erdogan.
Tout autour, les autres bâtiments se dressent encore à l'état de squelettes. Mais une armée d'ouvriers met les bouchées doubles pour le travail soit achevé à temps. "Le nouvel aéroport sera le plus grand du monde, avec une superficie de 67,5 millions de mètres carrés", selon le ministre des Transports et des Communications, Ahmet Arslan. Les travaux mobilisent 35.000 personnes qui travaillent par vacations, dont 3.000 ingénieurs et personnels administratifs, selon le ministre.
Treize ouvriers ont été tués dans des accidents de travail depuis le début du chantier il y a trois ans a reconnu Ahmet Arslan bien que toutes les précautions aient été selon lui prises pour éviter de tels incidents. Quatre autres ouvriers qui travaillent et vivent sur le site sont morts de causes non liées à leur travail, a-t-il ajouté.

Six pistes, 250 millions de passagers

Le coût de l’aéroport, construit par un consortium d’entreprises turques s'élève à 10,247 milliards de dollars. Il desservira 300 destinations à travers le monde, selon le ministre. La nouvelle installation remplacera la principale plateforme d'Istanbul, Ataturk, qui a une capacité annuelle de 60 millions de passagers.
Durant une première phase, le nouvel aéroport doté de six pistes aura une capacité de 90 millions de passagers par an, pour atteindre à terme 250 millions de passagers, a affirmé le ministre.
À partir du 29 octobre, une fois le nouvel aéroport mis en fonction, l'aéroport Atatürk, ouvert en 1924, sera uniquement consacré à l'autorité de l'aviation civile, aux vols privés et aux VIP, explique le ministre. En revanche, l'aéroport Sabiha Gökçen sur la rive asiatique d'Istanbul, ouvert en 2003, continuera de fonctionner.
L'aéroport devrait progressivement générer 200.000 emplois directs et indirects, assure le ministre, selon lequel il génèrera également non moins de 5 % du PIB de la Turquie en 2025.
Ce projet accompagne également le succès croissant de la compagnie aérienne turque Turkish Airlines, qui souhaite passer d'une flotte composée de 329 appareils actuellement, à 424 appareils d'ici 2023.

Transport aérien

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15