Le fabricant japonais de poids lourds et utilitaires légers Isuzu Motors a annoncé une progression de 3,4 % sur un an de son bénéfice net pour les trois premiers trimestres de l'exercice 2011-2012, mais ses ventes ont chuté de 10 % à cause de nombreux aléas.
Entre le 1er avril et le 31 décembre 2011, Isuzu a dégagé un profit net de 48,7 milliards de yens (488 millions d'euros), en parvenant à limiter à 6,2 % le recul du gain d'exploitation via des réductions de coûts. Son bénéfice opérationnel s'est établi à 64,21 milliards de yens (642 millions d'euros) pour un chiffre d'affaires qui est tombé à 964,54 milliards de yens (9,6 milliards d'euros) contre 1.070,35 milliards de yens un an plus tôt.
225.778 véhicules livrés
Le groupe a fait état d'une baisse de ses ventes mondiales de 15,8 % en volume à 260.687 unités, à cause notamment d'une production freinée par les conséquences sur l'industrie nippone du séisme et du tsunami survenus le 11 mars dans le nord-est de l'archipel. Au Japon, le déclin a été néanmoins faible : il y a vendu 34.909 véhicules, soit seulement 230 de moins qu'un an auparavant dans le même laps de temps. En revanche, même si elles ont été bien orientées en Chine, les ventes à l'étranger ont été affectées par un défaut de production consécutif non seulement au désastre du 11 mars mais aussi aux inondations de fin d'année 2011 en Thaïlande. Isuzu a livré 225.778 véhicules hors du Japon, un total en repli de 17,7 % (48.595 unités) sur un an.
Outre la baisse des recettes de ventes, Isuzu est aussi pénalisé par les taux de changes défavorables à ses affaires à l'étranger. Pour l'ensemble de l'exercice qui s'achèvera en mars, Isuzu a néanmoins maintenu ses prévisions en l'état. Il pense toujours enregistrer un chiffre d'affaires de 1.430 milliards de yens (en hausse de 1 % sur un an) et dégager un bénéfice opérationnel de 94 milliards, en augmentation de 6,6 %. Il table sur un profit net à 74 milliards de yens (+ 43,4 %).
225.778 véhicules livrés
Le groupe a fait état d'une baisse de ses ventes mondiales de 15,8 % en volume à 260.687 unités, à cause notamment d'une production freinée par les conséquences sur l'industrie nippone du séisme et du tsunami survenus le 11 mars dans le nord-est de l'archipel. Au Japon, le déclin a été néanmoins faible : il y a vendu 34.909 véhicules, soit seulement 230 de moins qu'un an auparavant dans le même laps de temps. En revanche, même si elles ont été bien orientées en Chine, les ventes à l'étranger ont été affectées par un défaut de production consécutif non seulement au désastre du 11 mars mais aussi aux inondations de fin d'année 2011 en Thaïlande. Isuzu a livré 225.778 véhicules hors du Japon, un total en repli de 17,7 % (48.595 unités) sur un an.
Outre la baisse des recettes de ventes, Isuzu est aussi pénalisé par les taux de changes défavorables à ses affaires à l'étranger. Pour l'ensemble de l'exercice qui s'achèvera en mars, Isuzu a néanmoins maintenu ses prévisions en l'état. Il pense toujours enregistrer un chiffre d'affaires de 1.430 milliards de yens (en hausse de 1 % sur un an) et dégager un bénéfice opérationnel de 94 milliards, en augmentation de 6,6 %. Il table sur un profit net à 74 milliards de yens (+ 43,4 %).
