Le constructeur de camions de pompiers Camiva, filiale d'Iveco, a annoncé la fermeture de son usine de Saint-Alban-en-Leysse (Savoie) à ses 171 salariés réunis le 15 mai pour étudier un plan de reclassement, a-t-on appris auprès des syndicats. "C'est une véritable catastrophe industrielle pour l'agglomération de Chambéry", a dénoncé le délégué départemental CGT Antoine Fatiga, qui estime entre "600 et 800 le nombre total d'emplois détruits" comprenant de nombreux sous-traitants dans l'agglomération, ce que conteste la direction. "Trois entreprises locales, dont l'activité avec Camiva représente plus de 50 % du chiffre d'affaires, sont concernées, soit une quinzaine de personnes", a déclaré de son côté une porte-parole de la direction.
Quatre-cent-soixante-douze postes de reclassement vont être proposés, dont 161 dans la région Rhône-Alpes (110 à Annonay et 51 dans la région lyonnaise), 104 dans le reste de la France et 207 à l'étranger, a détaillé la même source. "La direction a attendu le 7 mai, lendemain de l'élection présidentielle, pour annoncer la fermerture de l'usine, que nous soupçonnions déjà depuis plusieurs mois, afin de ne pas faire de vagues", a déploré Antoine Fatiga. "Cette décision a été prise par le groupe, indépendamment de l'actualité française", a rétorqué la direction du site qui n'était pas, le 15 mai, en mesure de donner la date prévue de fermeture.
Camiva, implanté depuis 1971 près de Chambéry, est spécialisé dans la construction de véhicules de secours et de protections. L'entreprise, qui a été détenue par Renault, a été rachetée en 1997 par le groupe Iveco, filiale de l'italien Fiat Industrial, groupe issu de la scission de Fiat en 2011. Au premier trimestre 2012, Fiat Industrial a enregistré un bond (93 %) de son bénéfice net qui s'établit à 207 millions d'euros, contre 114 millions au premier trimestre 2011.
Quatre-cent-soixante-douze postes de reclassement vont être proposés, dont 161 dans la région Rhône-Alpes (110 à Annonay et 51 dans la région lyonnaise), 104 dans le reste de la France et 207 à l'étranger, a détaillé la même source. "La direction a attendu le 7 mai, lendemain de l'élection présidentielle, pour annoncer la fermerture de l'usine, que nous soupçonnions déjà depuis plusieurs mois, afin de ne pas faire de vagues", a déploré Antoine Fatiga. "Cette décision a été prise par le groupe, indépendamment de l'actualité française", a rétorqué la direction du site qui n'était pas, le 15 mai, en mesure de donner la date prévue de fermeture.
Camiva, implanté depuis 1971 près de Chambéry, est spécialisé dans la construction de véhicules de secours et de protections. L'entreprise, qui a été détenue par Renault, a été rachetée en 1997 par le groupe Iveco, filiale de l'italien Fiat Industrial, groupe issu de la scission de Fiat en 2011. Au premier trimestre 2012, Fiat Industrial a enregistré un bond (93 %) de son bénéfice net qui s'établit à 207 millions d'euros, contre 114 millions au premier trimestre 2011.