Un vibrant hommage a été rendu vendredi 29 juin en la cathédrale de la Major par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à Jacques Saadé, président et fondateur de CMA CGM, qui s’est éteint dimanche 24 juin à l’âge de 81 ans. Près de 4.000 personnes, amis, salariés, armateurs, élus et la ministre chargée des Transports, Élisabeth Borne, étaient aussi venus saluer ce capitaine d’industrie qui a hissé haut le pavillon tricolore.
Une cérémonie à la fois sobre et grandiose s’est tenue ce 29 juin à Marseille pour célébrer la mémoire d’un homme parti du Liban voilà quarante ans et qui a bâti sur le rives de la cité phocéenne un empire maritime fort de 494 navires.
Cinq d’entre eux, dont trois géants des mers spécialement détournés – les “CMA CGM Marco Polo”, “CMA CGM Leo” et “APL Gwangyang” – ont hissé le pavois noir en hommage au troisième armateur mondial de lignes maritimes conteneurisées.
Après un moment de recueillement au pied de la tour, les salariés sont partis en cortège vers 10 heures pour rejoindre le parvis de la cathédrale. Des nombreux témoignages se sont succédé durant une cérémonie de près de deux heures célébrée par les archevêques catholiques et orthodoxe Georges Pontiers et Ignace Alhoshi.
Le maire de Marseille a rappelé les grandes étapes de la réussite exemplaire de ce chef d’entreprise hors normes. “En 1997, il rachète la CGM, vingt ans après il prend pied en Asie avec le rachat de Nol. Il a œuvré sans relâche au développement de l’attractivité de notre ville, notamment en ayant l’audace, le courage de déplacer le siège social de la CGM dans la tour CMA CGM, élément majeur de la skyline”, a souligné Jean-Claude Gaudin.
Jean-Yves le Drian, a salué le “parcours hors du commun et l’exemple d’une volonté qu’aucune épreuve ne put jamais prendre en défaut”.
Une réussite hors normes saluée par l’État français et le Liban. À titre posthume, le ministre d’État à la Planification, Michel Pharaon, a remis à Jacques Saadé la médaille du mérite libanais.
“Il était pour nous tous le grand timonier de la mer sans jamais faillir. Exigent, infatigable et courageux, tu as toujours réussi ce que tu entreprenais”, a souligné Farid Salem, son beau-frère et fidèle compagnon de toujours qui a affronté à ses côtés le gros temps et les rares moments calmes. “Lorsque nous avons quitté le Liban, tu nous as dit que c’était seulement pour quelques jours, j’avais 10 ans”, s’est souvenu son fils Rodolphe Saadé. Il a la lourde responsabilité de succéder à son père. Aux côtés de sa sœur et de son frère, Tanya et Junior, il devra poursuivre en vitesse de croisière l’œuvre du paternel.
Une cérémonie à la fois sobre et grandiose s’est tenue ce 29 juin à Marseille pour célébrer la mémoire d’un homme parti du Liban voilà quarante ans et qui a bâti sur le rives de la cité phocéenne un empire maritime fort de 494 navires.
Cinq d’entre eux, dont trois géants des mers spécialement détournés – les “CMA CGM Marco Polo”, “CMA CGM Leo” et “APL Gwangyang” – ont hissé le pavois noir en hommage au troisième armateur mondial de lignes maritimes conteneurisées.
Après un moment de recueillement au pied de la tour, les salariés sont partis en cortège vers 10 heures pour rejoindre le parvis de la cathédrale. Des nombreux témoignages se sont succédé durant une cérémonie de près de deux heures célébrée par les archevêques catholiques et orthodoxe Georges Pontiers et Ignace Alhoshi.
Le maire de Marseille a rappelé les grandes étapes de la réussite exemplaire de ce chef d’entreprise hors normes. “En 1997, il rachète la CGM, vingt ans après il prend pied en Asie avec le rachat de Nol. Il a œuvré sans relâche au développement de l’attractivité de notre ville, notamment en ayant l’audace, le courage de déplacer le siège social de la CGM dans la tour CMA CGM, élément majeur de la skyline”, a souligné Jean-Claude Gaudin.
Jean-Yves le Drian, a salué le “parcours hors du commun et l’exemple d’une volonté qu’aucune épreuve ne put jamais prendre en défaut”.
Une réussite hors normes saluée par l’État français et le Liban. À titre posthume, le ministre d’État à la Planification, Michel Pharaon, a remis à Jacques Saadé la médaille du mérite libanais.
“Il était pour nous tous le grand timonier de la mer sans jamais faillir. Exigent, infatigable et courageux, tu as toujours réussi ce que tu entreprenais”, a souligné Farid Salem, son beau-frère et fidèle compagnon de toujours qui a affronté à ses côtés le gros temps et les rares moments calmes. “Lorsque nous avons quitté le Liban, tu nous as dit que c’était seulement pour quelques jours, j’avais 10 ans”, s’est souvenu son fils Rodolphe Saadé. Il a la lourde responsabilité de succéder à son père. Aux côtés de sa sœur et de son frère, Tanya et Junior, il devra poursuivre en vitesse de croisière l’œuvre du paternel.
