
Le futur port de Lamu, dont l'idée remonte à 1972, est censé devenir le deuxième de l'océan Indien, après celui de Mombasa, également au Kenya, et doit faire partie d'un vaste projet d'infrastructures - routes, chemin de fer, oléoduc, entrepôts... - qui le relieront à l’Éthiopie et au jeune Soudan du Sud. Raila Odinga a déclaré que l'avènement du port était une réalité, affirmant qu'il s'agissait du plus important projet entrepris par le gouvernement kényan depuis l'indépendance du pays en 1963.
Construction de trois postes à quai
L'inauguration du chantier est prévue le 2 mars. "La chance ne passe qu'une fois, pas deux, et aujourd'hui la chance frappe à la porte des gens de Lamu", a fait valoir M. Odinga aux habitants qui s'opposent au projet en affirmant qu'ils se voient spoliés de leurs terres. "Ces terres dont vous parlez ne sont qu'une goutte dans l'océan, comparées aux bénéfices que vous tirerez" du port", a-t-il affirmé.
Selon l'appel d'offres passé en septembre 2010 par Nairobi, la première phase du chantier prévoit la construction de trois postes à quai pouvant accueillir des porte-conteneurs et des vraquiers de 100.000 tonnes à vide, et des navires polyvalents de 30.000 tonnes. Témoin de la culture swahilie sur l'océan Indien, l'archipel de Lamu est classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a indiqué avoir "avoir reçu l'assurance" qu'il ne serait pas affecté par la construction du port.
Le Soudan du Sud et le Kenya ont déjà signé le mois dernier un accord de principe pour la construction d'un oléoduc aboutissant à Lamu, et qui doit être "construit et détenu par le Soudan du Sud", selon Nairobi. Juba souhaite en effet pouvoir vendre son pétrole sans passer par le Soudan, auquel l'oppose un vif différend, mais qui constitue aujourd'hui sa seule voie d'exportation.
Construction de trois postes à quai
L'inauguration du chantier est prévue le 2 mars. "La chance ne passe qu'une fois, pas deux, et aujourd'hui la chance frappe à la porte des gens de Lamu", a fait valoir M. Odinga aux habitants qui s'opposent au projet en affirmant qu'ils se voient spoliés de leurs terres. "Ces terres dont vous parlez ne sont qu'une goutte dans l'océan, comparées aux bénéfices que vous tirerez" du port", a-t-il affirmé.
Selon l'appel d'offres passé en septembre 2010 par Nairobi, la première phase du chantier prévoit la construction de trois postes à quai pouvant accueillir des porte-conteneurs et des vraquiers de 100.000 tonnes à vide, et des navires polyvalents de 30.000 tonnes. Témoin de la culture swahilie sur l'océan Indien, l'archipel de Lamu est classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a indiqué avoir "avoir reçu l'assurance" qu'il ne serait pas affecté par la construction du port.
Le Soudan du Sud et le Kenya ont déjà signé le mois dernier un accord de principe pour la construction d'un oléoduc aboutissant à Lamu, et qui doit être "construit et détenu par le Soudan du Sud", selon Nairobi. Juba souhaite en effet pouvoir vendre son pétrole sans passer par le Soudan, auquel l'oppose un vif différend, mais qui constitue aujourd'hui sa seule voie d'exportation.