
© Khalifa Airways
Le procès en France de l'ancien magnat algérien Rafik Khalifa, poursuivi pour banqueroute et détournements de fonds, a été renvoyé mercredi 25 septembre par le tribunal correctionnel de Nanterre à juin, une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) ayant été soulevée par la défense. Initialement prévu en décembre, il doit désormais se tenir du 2 au 20 juin. Le fondateur du groupe Khalifa est le principal prévenu de ce procès dans lequel comparaissent dix autres personnes, dont son ex-femme, des anciens représentants de l'entreprise en France ainsi qu'un constructeur aéronautique. Ils sont poursuivis pour des malversations qui auraient accompagné la déconfiture de sociétés du groupe, les filiales françaises de la compagnie aérienne Khalifa Airways et Khalifa Rent a car, en faillite depuis 2003.
Rafik Khalifa s'est réfugié en Grande-Bretagne en 2003 lorsqu'a éclaté le scandale financier de la Khalifa Bank et de plusieurs entreprises de son empire. Arrêté à Londres en 2007, il est depuis sous la menace d'une extradition vers la France ou l'Algérie. Rafik Khalifa a déjà été condamné par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité en 2007 dans son pays pour association de malfaiteurs et faillite frauduleuse. À la fin des années 90, son empire était érigé autour d'une banque, d'une compagnie aérienne et de deux chaînes de télévision, employant 20.000 salariés en Algérie et en Europe. L'effondrement du groupe en 2003 a causé un préjudice estimé de 1,5 à 5 milliards de dollars à l'État algérien et aux épargnants.
Rafik Khalifa s'est réfugié en Grande-Bretagne en 2003 lorsqu'a éclaté le scandale financier de la Khalifa Bank et de plusieurs entreprises de son empire. Arrêté à Londres en 2007, il est depuis sous la menace d'une extradition vers la France ou l'Algérie. Rafik Khalifa a déjà été condamné par contumace à la réclusion criminelle à perpétuité en 2007 dans son pays pour association de malfaiteurs et faillite frauduleuse. À la fin des années 90, son empire était érigé autour d'une banque, d'une compagnie aérienne et de deux chaînes de télévision, employant 20.000 salariés en Algérie et en Europe. L'effondrement du groupe en 2003 a causé un préjudice estimé de 1,5 à 5 milliards de dollars à l'État algérien et aux épargnants.