
© Kuehne+Nagel
En 2012, le bénéfice net du groupe Kuehne+Nagel est ressorti à 493 millions de francs suisses (401 millions d'euros), soit une baisse de 18,6 % par rapport à l'année précédente. Le résultat opérationnel a également reculé de 5,8 % sur un an à 921 millions de francs suisses. Le groupe helvétique de Schindellegi a attribué cette contraction de ses bénéfices à l'amende infligée par la Direction de la concurrence de la Commission européenne mais également au recul de ses marges et à l'inflation de ses coûts. Le Moyen-orient, l'Asie et l'Afrique sont les secteurs géographiques qui ont été les plus favorables au commissionnaire de transport international.
Le chiffre d'affaires a en revanche progressé de 5,9 % à 20,7 milliards de francs suisses, le groupe étant notamment parvenu à faire augmenter les volumes de 6 % dans le fret maritime, soit une progression plus rapide que son marché. Pendant que le marché mondial a montré une évolution globale de 2 % en 2012, Kuehne+Nagel a traité 3,5 millions d'EVP. Dans un contexte de faiblesse de la demande, le groupe suisse a enregistré une forte progression des volumes sur le secteur Asie-Amérique du Nord et Amérique latine et une hausse des volumes en sortie d'Extrême-Orient vers le Moyen-Orient.
Le chiffre d'affaires a en revanche progressé de 5,9 % à 20,7 milliards de francs suisses, le groupe étant notamment parvenu à faire augmenter les volumes de 6 % dans le fret maritime, soit une progression plus rapide que son marché. Pendant que le marché mondial a montré une évolution globale de 2 % en 2012, Kuehne+Nagel a traité 3,5 millions d'EVP. Dans un contexte de faiblesse de la demande, le groupe suisse a enregistré une forte progression des volumes sur le secteur Asie-Amérique du Nord et Amérique latine et une hausse des volumes en sortie d'Extrême-Orient vers le Moyen-Orient.
"Moyen-Orient, Asie et Afrique favorables au chiffre d'affaires du groupe"
Dans la filière grands projets "oil and gas", Kuehne+Nagel estime faire toujours partie des "leaders du marché". Dans le fret aérien, le groupe a vu également augmenter ses volumes de 2 % dans un marché global en repli. Le groupe a tiré profit des opportunités qui se présentaient sur le secteur Intra-Asie et dans l'export Asie-Amérique du Nord. Il regrette en revanche de ne pas avoir anticipé la crise en Europe où il a souffert d'une baisse de trafic. Le groupe s'est réjoui de l'acceptation dont a bénéficié son service dédié à l'industrie pharmaceutique et aux soins du corps. Dans le secteur de la logistique terrestre (rail et route), il a réalisé un chiffre d'affaires en hausse de 7,4 %. Il note toutefois une ralentissement de l'activité au cours du deuxième trimestre en raison de la crise économique qui a durement frappé l'économie des pays du Sud de l'Europe.
"La hausse des coûts difficiles à compenser"
"Kuehne+Nagel a réussi à augmenter les volumes dans toutes les unités d'affaires, mais n'a pas été en mesure de compenser la pression sur les marges et la hausse des coûts", a déclaré Reinhard Lange, le directeur général. Alors que le secteur de la logistique avait déjà souffert sur les deux premiers trimestres, notamment en raison du ralentissement économique en Chine, le climat économique s'est détérioré rapidement sur la seconde moitié de l'année avec l'aggravation de la crise de la dette dans la zone euro, a-t-il expliqué. Le groupe se montre prudent pour l'exercice en cours. "Il y a toujours beaucoup d'incertitudes concernant le développement économique en 2013", a indiqué le groupe suisse. S'il ne s'attend pas à une reprise rapide et durable en Europe, il a toutefois évoqué des signes encourageants dans les pays émergents et aux États-Unis.
Le départ de Reinhard Lange est imminent
Reinhard Lange a indiqué qu'il souhaitait être relevé de ses fonctions pour des questions de santé lors de l'Assemblée générale du 7 mai. Il était à la tête de Kuehne+Nagel depuis 2009 mais a travaillé pour le groupe pendant plus de quarante ans. Ce départ, qui a surpris les analystes, ravive la question de sa succession. "Kuehne+Nagel est maintenant forcé de présenter un successeur et ne peut plus la repousser", a commenté Patrick Hasenböhler, analyste chez Bank Sarasin, dans une note de recherche.