Kuehne+Nagel a annoncé lundi 16 octobre un bénéfice et un chiffre d'affaires en hausse sur neuf mois. Son bénéfice s'est étoffé de 1,3 %, à 540 millions de francs suisses (468 millions d'euros), tandis que son chiffre d'affaires a augmenté de 10,4 %, à 13,5 milliards de francs suisses. Les volumes acheminés ont bondi de 19 % dans le transport aérien, soit le double de la croissance du marché, a souligné le groupe suisse, et se sont inscrits en hausse de 8 % dans le fret maritime alors que la demande sur ce segment est restée stable.
Le pôle routier progresse de 5,2 %
Le pôle transport routier a de son côté vu son chiffre d'affaires progresser de 5,2 %, grâce à ses activités en Europe. "L'évolution des affaires sur les neuf premiers mois de 2017 confirment notre orientation stratégique sur les solutions à valeur ajoutée", a déclaré Detlef Trefzger, directeur général de Kuehne+Nagel. Face aux pressions sur les marges, en raison d'importantes surcapacités notamment dans le fret maritime qui a souffert du ralentissement des échanges internationaux depuis la crise financière, le groupe suisse avait fait le choix de se concentrer sur les segments à plus forte valeur ajoutée.
Il avait notamment mis l'accent sur le transport des produits pharmaceutiques, qui nécessitent davantage d'expertise dans la manutention et l'acheminement, mais aussi sur les biens périssables, les équipements automobiles, les produits de luxe ou encore les contrats de logistique pour l'e-commerce. Le groupe s'est notamment renforcé dans le transport de biens périssables avec le rachat en juillet de Trillvane, un opérateur au Kenya, qui a été intégré à ses activités en septembre. Il a également procédé à l'acquisition de deux sociétés, en Italie et en Turquie, spécialisées dans la logistique pour les produits pharmaceutiques.
Le pôle routier progresse de 5,2 %
Le pôle transport routier a de son côté vu son chiffre d'affaires progresser de 5,2 %, grâce à ses activités en Europe. "L'évolution des affaires sur les neuf premiers mois de 2017 confirment notre orientation stratégique sur les solutions à valeur ajoutée", a déclaré Detlef Trefzger, directeur général de Kuehne+Nagel. Face aux pressions sur les marges, en raison d'importantes surcapacités notamment dans le fret maritime qui a souffert du ralentissement des échanges internationaux depuis la crise financière, le groupe suisse avait fait le choix de se concentrer sur les segments à plus forte valeur ajoutée.
Il avait notamment mis l'accent sur le transport des produits pharmaceutiques, qui nécessitent davantage d'expertise dans la manutention et l'acheminement, mais aussi sur les biens périssables, les équipements automobiles, les produits de luxe ou encore les contrats de logistique pour l'e-commerce. Le groupe s'est notamment renforcé dans le transport de biens périssables avec le rachat en juillet de Trillvane, un opérateur au Kenya, qui a été intégré à ses activités en septembre. Il a également procédé à l'acquisition de deux sociétés, en Italie et en Turquie, spécialisées dans la logistique pour les produits pharmaceutiques.
"Les volumes acheminés ont bondi de 19 % dans le transport aérien"
À 9 h 54 le 16 octobre, l'action Kuehne+Nagel cédait 4,17 % à 170,10 francs suisses, creusant l'écart par rapport au SPI, l'indice élargi des valeurs de la Bourse suisse, en baisse de 0,21 %, sur fond de prises de bénéfices. Depuis janvier, le titre s'est apprécié de plus de 30 %. Dans le détail, les chiffres pour le troisième trimestre seul n'ont pas entièrement répondu aux attentes des marchés.
Pour la période allant de juillet à fin septembre, le chiffre d'affaires de Kuehne+Nagel a bondi de 15 % à 4,7 milliards, dépassant légèrement les prévisions des analystes interrogés par l'agence suisse AWP qui l'escomptaient à 4,4 milliards de francs suisses. Son bénéfice net est en revanche ressorti en deçà des prévisions, progressant de 4 % à 184 millions, contre 194 millions attendus, tout comme son résultat opérationnel, qui a lui progressé de 4,5 % à 233 millions, alors que les analystes le prévoyaient à 245 millions.
Malgré des volumes solides, les marges ne se sont pas redressées aussi vite que prévu, ont noté les analystes. "Le rebond par rapport au creux du premier semestre 2017 ne s'est pas encore produit comme anticipé", a commenté Michael Foeth, analyste chez Vontobel. Les tarifs dans le secteur des transports maritimes ont été sous forte pression l'an passé, alors que les surcapacités ont donné lieu à une vive concurrence entre les transporteurs, l'année 2016 ayant notamment été émaillée par la faillite de l'armateur sud-coréen Hanjin.