L’AMCF présente sa feuille de route

Illustré par la révision des modalités déclaratives du poids des conteneurs avant embarquement, le syndicat des Agents maritimes et consignataires de France est déjà dans l’action. Avec la mise en œuvre d’une politique portuaire concertée, l’attractivité et la fluidité du passage portuaire sont ses priorités.
Depuis le 1er juillet, les chargeurs ont l’obligation de peser et de déclarer la masse brute de leurs conteneurs avant embarquement. Issue de la convention Solas, "cette obligation est respectée à 100 % dans tous les Grands Ports maritimes métropolitains", déclare Christophe Buisson.
"Si la déclaration doit être transmise avant l’entrée du conteneur sur le terminal, dans les faits, elle est encore souvent réalisée quelques minutes ou heures après", reconnaît le président de l’AMCF (Agents maritimes et consignataires de France). Ce syndicat est né de la fusion du Snam (Syndicat national des agents maritimes) et de la Facam (Fédération des associations de consignataires de navires et agents maritimes de France) en juin 2016. Pour éviter les blocages, l’AMCF a obtenu, avec les chargeurs (AUTF), commissionnaires et transitaires (TLF et FOTF), armateurs (Armateurs de France) et les manutentionnaires (Unim), un assouplissement auprès de la DGITM. "Dans la mesure du possible, la déclaration doit être faite avant l’entrée sur le terminal mais au plus tard avant la date fixée par le capitaine ou son représentant. Cet amendement sera intégré dans l’arrêté précisant les processus déclaratifs de la VGM". C’est en présence des groupements professionnels qui l’ont obtenu ainsi que des membres de GPM, du pilotage, des Cargo Community Systems (CCS)… que l’AMCF a présenté cette avancée le 5 décembre à Paris.

Pour un "Service minimum garanti"

L’occasion pour Christophe Buisson de préciser le poids et les priorités du jeune syndicat. "Avec 2.718 salariés, l’AMCF représente 85 % de l’activité Lignes régulières et 91 % de la Consignation de navires". Renforcé sous peu par un délégué général, le syndicat a identifié deux axes de réflexion et d’actions. Le premier cible "l’attractivité des ports français et la fluidité du passage portuaire". Après les événements sociaux de ce printemps, "la fiabilité sociale" est jugée essentielle. "Comme dans d’autres secteurs, notamment le ferroviaire, un «service minimum garanti» devra être envisagée pour nos ports".

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