Avec un volume annuel de plus de 15,8 millions de tonnes, le Maghreb constitue un des grands clients du Grand Port maritime de Marseille. Si l'Algérie reste le pays qui génère le plus gros tonnage pour l'Afrique du Nord, la Libye est celui dont le volume a plus que triplé en un an.
L'Algérie, à 10,2 millions de tonnes, a représenté pour le port de Marseille-Fos un volume d'échanges en hausse de 12 % par rapport à 2020. Mais Fatiha Jauréguy, la cheffe du département commercial du Grand Port maritime, observe un recul de 13 % des flux à l'export qu'elle impute aux "mesures de restrictions à l'import imposées par Alger".
Des décisions qui ont eu un fort impact sur les vracs solides (- 55 %), les hydrocarbures liquides (- 58 %) et le ro-ro (- 21 %) mais pas sur les véhicules neufs (+ 138 %) et les vracs chimiques et alimentaires (+ 126 %).
En matière de conteneurs, à 168.000 EVP, contre 106.000 EVP en 2020, soit une hausse d'activité de 58 %, l'Algérie fait toujours partie des quatre principaux clients du port de Marseille-Fos. Pour la cheffe du département commercial de l'établissement portuaire, ce pays figure au quatrième rang derrière la Chine, les États-Unis et l'Espagne. Pour le Grand Port maritime de Marseille Fos, la Tunisie, à 2,2 Mt, a représenté en 2021 une activité en hausse de 14 % par rapport à 2020.
Bonne reprise sur la Tunisie et émersion de la Libye
Pour Fatiha Jauréguy, il s'agit d'une "bonne reprise" non seulement par rapport à 2020 mais aussi par rapport à 2019 où le volume s'était élevé à 1,9 Mt. Les vracs solides (- 93 %) et les véhicules neufs (- 99 %) sont les deux filières qui ont affiché une forte chute en 2021. En revanche, les engrais (+ 1.174 % à l'import), les vracs alimentaires (+100 %), les vracs chimiques et alimentaires (+ 41 %), les marchandises diverses (+ 19 %) ont fortement progressé.
Avec le Maroc, le GPMM a assisté en 2021 à une croissance annuelle de ses flux import-export de 26 %, à 783.000 t, contre 623 en 2020. Pour la responsable commerciale du port phocéen, la création de la ligne Marseille-Tanger a permis à Marseille de mettre le pied à l'étrier sur le trafic ro-ro sur le port du détroit qui était inexistant avant fin 2020.
Quant à la Libye, signe de sa prise d'importance dans les échanges avec le GPMM, le pays est passé de 737.000 t échangés en 2020 à 3 Mt l'an dernier. Une croissance de 319 % portée par un bond de 363 % des hydrocarbures liquides à l'import (2,9 Mt).
Des décisions qui ont eu un fort impact sur les vracs solides (- 55 %), les hydrocarbures liquides (- 58 %) et le ro-ro (- 21 %) mais pas sur les véhicules neufs (+ 138 %) et les vracs chimiques et alimentaires (+ 126 %).
En matière de conteneurs, à 168.000 EVP, contre 106.000 EVP en 2020, soit une hausse d'activité de 58 %, l'Algérie fait toujours partie des quatre principaux clients du port de Marseille-Fos. Pour la cheffe du département commercial de l'établissement portuaire, ce pays figure au quatrième rang derrière la Chine, les États-Unis et l'Espagne. Pour le Grand Port maritime de Marseille Fos, la Tunisie, à 2,2 Mt, a représenté en 2021 une activité en hausse de 14 % par rapport à 2020.
Bonne reprise sur la Tunisie et émersion de la Libye
Pour Fatiha Jauréguy, il s'agit d'une "bonne reprise" non seulement par rapport à 2020 mais aussi par rapport à 2019 où le volume s'était élevé à 1,9 Mt. Les vracs solides (- 93 %) et les véhicules neufs (- 99 %) sont les deux filières qui ont affiché une forte chute en 2021. En revanche, les engrais (+ 1.174 % à l'import), les vracs alimentaires (+100 %), les vracs chimiques et alimentaires (+ 41 %), les marchandises diverses (+ 19 %) ont fortement progressé.
Avec le Maroc, le GPMM a assisté en 2021 à une croissance annuelle de ses flux import-export de 26 %, à 783.000 t, contre 623 en 2020. Pour la responsable commerciale du port phocéen, la création de la ligne Marseille-Tanger a permis à Marseille de mettre le pied à l'étrier sur le trafic ro-ro sur le port du détroit qui était inexistant avant fin 2020.
Quant à la Libye, signe de sa prise d'importance dans les échanges avec le GPMM, le pays est passé de 737.000 t échangés en 2020 à 3 Mt l'an dernier. Une croissance de 319 % portée par un bond de 363 % des hydrocarbures liquides à l'import (2,9 Mt).
