L'Algérie doit repenser son industrie

L'Algérie doit repenser la "logique de développement" de son industrie, dont la contribution à la croissance économique reste faible, pour relever les défis imposés par la situation économique mondiale, selon le ministre de l'Industrie.
L'Algérie doit repenser son industrie pour stimuler sa croissance. "Le contexte mondial nous oblige à repenser la logique de fonctionnement et de développement de notre industrie pour faire face aux défis que nous impose la situation économique internationale", a affirmé mercredi 29 février à Alger le ministre de l'Industrie, Mohamed Benmeradi. Actuellement, le secteur de l'industrie est réduit à moins de 5 % du PIB.

Améliorer les accès aux marchés internationaux

Le ministre a estimé que l'Algérie devait "mettre à niveau les entreprises sur le plan technologique et améliorer concrètement leur accès aux marchés internationaux". "Malgré tous les efforts consentis par l’État depuis plus d'une décennie et toutes les facilitations mises en place pour encourager les exportations, le constat reste amer et continue de nous interpeller sur la part des hydrocarbures qui représente 77 % des recettes fiscales et 97 % des exportations", a déploré M. Benmeradi. "La promotion des importations ne peut être uniquement conçue comme une grappe de mesures d'incitation à caractère commercial ou financier", a-t-il ajouté.
L'économie algérienne, dopée par la flambée des prix du pétrole, disposait fin 2011 de plus 182 milliards de dollars de réserves de change. Le secteur public industriel, mis en place au début des années 70, a coûté plus de 36 milliards de dollars en subventions entre 1991 et 2005, mais n'a pas réussi à se redresser, selon des experts. Un plan de relance de l'industrie adopté en 2007 pour résorber un chômage chronique oscillant autour des 10 % de la population active est resté lettre morte. L'Algérie ambitionne de porter la contribution de l'industrie au PIB pour la fin d'un plan quinquennal (2009-2014), d'un montant de 286 milliards de dollars, à près de 10 % en 2014.
Par ailleurs, la Norvège et l'Algérie ont convenu de diversifier leur coopération et l'étendre à d'autres secteurs que l'énergie, a déclaré le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci. "La Norvège a beaucoup investi dans le secteur des hydrocarbures en Algérie. Cela va entraîner des investissements dans d'autres secteurs notamment dans les mines", a déclaré M. Medelci. Statoil a investi dans des gisements gaziers à In-Salah et In-Aménas, dans le Sahara algérien ainsi que dans d'autres projets dans le Sud algérien et en offshore. Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Norvège sont constitués de produits énergétiques algériens et de produits semi-finis et matières premières norvégiens.

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