L'Algérie en guerre contre le trafic de carburant vers le Maroc

Quelque 500.000 litres de carburant algérien destinés à l'exportation frauduleuse vers le Maroc ont été saisis de janvier à juillet 2014 par les gendarmes algériens en guerre contre ce trafic très lucratif. "Sur les sept premiers mois de l'année, les quantités de carburant saisies sont de l'ordre de près de 500.000 litres contre 320.000 litres pour la même période de l'année écoulée", selon un responsable de la gendarmerie. Les contrebandiers parviennent à traverser la frontière terrestre entre l'Algérie et le Maroc fermée depuis août 1994 et dont la réouverture, espérée à l'arrivée en 1999 du président Abdelaziz Bouteflika et du roi Mohamed VI, n'est désormais plus à l'ordre du jour. Pour lutter contre l'exportation frauduleuse de carburant, les autorités algériennes ont creusé des tranchées et érigé des obstacles le long de la frontière et l'activité est "devenue une véritable aventure" pour les trafiquants appelés en Algérie "hallabas" (ceux qui traient les stations service). En Algérie, pays producteur de pétrole, le litre de gasoil est vendu à la pompe 0,13 euro et le litre d'essence autour de 0,20 euro contre 0,87 euro et 1,37 au Maroc. Une différence qui permet aux trafiquants de réaliser de substantiels bénéfices mais provoque des pénuries dans les villes et localités de l'extrême Ouest algérien. Pour resserrer l'étau, les gendarmes algériens mènent des perquisitions dans tous les entrepôts et habitations situés à proximité ou à l'intérieur de la bande frontalière.

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