Quatre fois la superficie de la France, 37,8 millions d’habitants, un PIB d’environ 5.500 dollars par habitant, un endettement extérieur faible, de fortes réserves de change, des besoins immenses qui pourraient profiter aux entreprises françaises…. l’Algérie, en stagnation économique par rapport à ses potentiels, est un vivier d’opportunités dans les transports comme dans d’autres domaines.
La dernière édition de Pollutec à Oran du 24 au 27 mars et plusieurs missions régionales ont donné l’occasion récemment à Kamel Silhadi, chef du pôle Infrastructures-Transport-Industrie d’UbiFrance Algérie, de rappeler à la CCI de Lyon quelques faits sur ce pays.
Or, uranium, plomb, cuivre et zinc
Les hydrocarbures représentent 50 % du PIB, 98 % des recettes en devises, 75 % des recettes fiscales. "Hassi Messaoud, non loin de grosses réserves de gaz, représente encore les deux tiers du pétrole du pays", observe Kamel Silhadi. Dans le Hoggar, l’or, l’uranium, le plomb, le cuivre et le zinc font l’objet de diverses explorations. Des exploitations de fer sont prévues à l’horizon 2025-2030. L’industrie, qui représentait 15 % du PIB en 1980, se retrouve maintenant au niveau de 5 % seulement. Le solde de la balance commerciale est de 27 milliards de dollars.
Les clients principaux de l’Algérie sont les États-Unis (le gaz de schiste risque de modifier la donne), l’Italie, l’Espagne (reliée par plusieurs gazoducs à l’Algérie) et la France. Ses fournisseurs sont la Chine, qui a dépassé la France récemment, puis l’Italie et l’Espagne. L’Algérie est le premier importateur de véhicules en Afrique et le troisième importateur mondial pour les céréales, produits laitiers et cinquième pour le sucre. L’Union européenne lui fournit 52,2 % de ses importations et absorbe 49,5 % de ses exportations.
Or, uranium, plomb, cuivre et zinc
Les hydrocarbures représentent 50 % du PIB, 98 % des recettes en devises, 75 % des recettes fiscales. "Hassi Messaoud, non loin de grosses réserves de gaz, représente encore les deux tiers du pétrole du pays", observe Kamel Silhadi. Dans le Hoggar, l’or, l’uranium, le plomb, le cuivre et le zinc font l’objet de diverses explorations. Des exploitations de fer sont prévues à l’horizon 2025-2030. L’industrie, qui représentait 15 % du PIB en 1980, se retrouve maintenant au niveau de 5 % seulement. Le solde de la balance commerciale est de 27 milliards de dollars.
Les clients principaux de l’Algérie sont les États-Unis (le gaz de schiste risque de modifier la donne), l’Italie, l’Espagne (reliée par plusieurs gazoducs à l’Algérie) et la France. Ses fournisseurs sont la Chine, qui a dépassé la France récemment, puis l’Italie et l’Espagne. L’Algérie est le premier importateur de véhicules en Afrique et le troisième importateur mondial pour les céréales, produits laitiers et cinquième pour le sucre. L’Union européenne lui fournit 52,2 % de ses importations et absorbe 49,5 % de ses exportations.
