Le groupe pétrolier et gazier algérien Sonatrach va augmenter ses livraisons de gaz vers la France après la reprise des activités d'une importante unité de liquéfaction de gaz naturel dans l'Est du pays.
Sonatrach va livrer plus de gaz à la France, a annoncé jeudi 26 janvier son PDG, Amine Mazouzi. "L'unité de liquéfaction de gaz naturel de Skikda a repris ses activités aujourd'hui, après un arrêt technique", a-t-il dit. La reprise des activités de cette importante unité va permettre au groupe pétrolier algérien de poursuivre l'approvisionnement énergétique de la France avec "davantage de cargaison vers (le groupe français) Engie", a ajouté Amine Mazouzi.
"Avec Engie, nous n'avons pas de problème d'approvisionnement. Nous avons fourni les quantités (de gaz) convenues", a-t-il précisé. "Il y a eu une vague de froid (en Europe) qui n'était pas prévue et qui a été accompagnée d'une très forte demande (en gaz). Tout le monde est alors allé chercher du gaz, et l'Algérie a été un fournisseur très fiable et a concouru à exporter une partie de cette demande européenne", a encore dit le PDG de Sonatrach.
Lundi 23 janvier, la directrice générale d'Engie avait assuré que Sonatrach faisait l'"impossible" pour reprendre ses livraisons de GNL vers le terminal de Fos-sur Mer. Sonatrach "a connu des difficultés techniques dans ses propres capacités d'envoi de gaz naturel liquéfié. Ils n'ont pas pu nous livrer les navires de GNL qui arrivent à Fos-sur-Mer", avait expliqué Isabelle Kocher.
Le gestionnaire du réseau de transport de gaz GRTgaz, filiale d'Engie, avait alerté la semaine dernière sur la situation "assez préoccupante" de l'approvisionnement en gaz dans le Sud-Est de la France, en pleine vague de froid, du fait notamment du quasi-arrêt des livraisons de gaz depuis l'Algérie.
Sonatrach avait réagi peu de temps après en affirmant avoir respecté ses engagements contractuels concernant l'approvisionnement en gaz de la France. Engie a réclamé des livraisons supplémentaires, mais le groupe Sonatrach "est dans son droit de décliner cette demande en raison de ses engagements avec d'autres clients", avait précisé Sonatrach.
L'Algérie, un des principaux fournisseurs en gaz de l'Europe, a exporté en 2016 54 milliards de m3 de gaz, selon le responsable de la commercialisation de Sonatrach, Omar Maliou. En 2017, les exportations devraient atteindre 56 milliards de m3, selon la même source.
"Avec Engie, nous n'avons pas de problème d'approvisionnement. Nous avons fourni les quantités (de gaz) convenues", a-t-il précisé. "Il y a eu une vague de froid (en Europe) qui n'était pas prévue et qui a été accompagnée d'une très forte demande (en gaz). Tout le monde est alors allé chercher du gaz, et l'Algérie a été un fournisseur très fiable et a concouru à exporter une partie de cette demande européenne", a encore dit le PDG de Sonatrach.
Lundi 23 janvier, la directrice générale d'Engie avait assuré que Sonatrach faisait l'"impossible" pour reprendre ses livraisons de GNL vers le terminal de Fos-sur Mer. Sonatrach "a connu des difficultés techniques dans ses propres capacités d'envoi de gaz naturel liquéfié. Ils n'ont pas pu nous livrer les navires de GNL qui arrivent à Fos-sur-Mer", avait expliqué Isabelle Kocher.
Le gestionnaire du réseau de transport de gaz GRTgaz, filiale d'Engie, avait alerté la semaine dernière sur la situation "assez préoccupante" de l'approvisionnement en gaz dans le Sud-Est de la France, en pleine vague de froid, du fait notamment du quasi-arrêt des livraisons de gaz depuis l'Algérie.
Sonatrach avait réagi peu de temps après en affirmant avoir respecté ses engagements contractuels concernant l'approvisionnement en gaz de la France. Engie a réclamé des livraisons supplémentaires, mais le groupe Sonatrach "est dans son droit de décliner cette demande en raison de ses engagements avec d'autres clients", avait précisé Sonatrach.
L'Algérie, un des principaux fournisseurs en gaz de l'Europe, a exporté en 2016 54 milliards de m3 de gaz, selon le responsable de la commercialisation de Sonatrach, Omar Maliou. En 2017, les exportations devraient atteindre 56 milliards de m3, selon la même source.
