Une semaine après avoir été frappés par l'ouragan Harvey, des millions d'habitants du Sud des États-Unis s'efforçaient de reprendre le cours de leur vie dans des quartiers transformés en îles, plombés par les difficultés d'approvisionnement, les coupures de courant et la paralysie des transports. À Crosby, près de Houston, les autorités continuaient de surveiller de près l'usine chimique du groupe français Arkema, où des produits dangereux, qui n'étaient plus réfrigérés, se sont consumés jeudi 31 août en dégageant des fumées nocives. De nouveaux départs d'incendie restaient possibles. "Nous continuons à entendre des détonations causées par la décomposition des peroxydes", a expliqué Rachel Moreno, porte-parole des pompiers locaux. Ces matériaux hautement inflammables en cas de contact avec l'eau, entrent dans la composition de plastiques. Les responsables de l'usine ont défendu vendredi 1er septembre leur décision de garder sur place le peroxyde en affirmant que tenter de faire sortir à la hâte les conteneurs aurait été trop risqué. Le retour à la normale prendra des années, a averti vendredi 1er septembre Greg Abbott, le gouverneur républicain du Texas. "Les gens doivent comprendre…
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