L'"Amoco Cadiz" a changé la façon de gérer le risque en France

Voie de navigation dédiée, surveillance aérienne, remorqueur de haute mer : la catastrophe de l'"Amoco Cadiz" en 1978 marque la prise de conscience en France des risques du transport maritime et le début d'une série de mesures destinées à les réduire.
"À partir de 1978, l'État français a pris conscience du risque majeur porté par le transport maritime", explique le préfet maritime de l'Atlantique, l'amiral Emmanuel de Oliveira.
Le pétrolier libérien, chargé de 227.000 tonnes de brut, s'échoue le 16 mars 1978 à deux kilomètres seulement des côtes bretonnes, provoquant l'une des pires marées noires de l'histoire et marquant à tout jamais les esprits.
Une des leçons tirées de l'accident a été la nécessité d'une "unicité de la prise de décision", afin d'être en mesure d'intervenir le plus rapidement possible, souligne l'amiral de Oliveira. Depuis un décret de 1978, il revient aux préfets maritimes de coordonner l'action de l'État en mer et donc de prévenir et gérer les crises qui peuvent y survenir. Des pouvoirs qui ont été renforcés en 2004.

24 heures sur 24

Les mesures vont s'enchaîner avec notamment l'affrètement par la Marine en juillet 1978 d'un puissant remorqueur hauturier, basé à Brest et affecté 24 heures sur 24 à l'assistance des navires empruntant le Dispositif de séparation du trafic (DST) mis en place en 1973 au large d'Ouessant. Début 1979, ce rail sera modifié afin d'obliger les navires transportant des matières dangereuses à passer plus loin des côtes bretonnes.

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